Dean se déchaîne sur la Martinique

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Les petites Antilles étaient menacées par la tempête tropicale nommée Dean

« Dean « se déchaîne sur la Martinique En pleine période cyclonique, l’Espace Caraïbe a été une nouvelle fois frappé par une violente perturbation atmosphérique. Dès le mercredi 15 août, la zone des petites Antilles était menacée par la tempête tropicale nommée Dean. D’après les prévisions du « Tropical Prediction Center » (Centre National des Ouragans de Miami), la Martinique se situait sur la trajectoire du premier cyclone de la saison cyclonique 2007.

Immédiatement placés en état d’alerte, les habitants et les services de secours se préparent à endurer Dean, classifié cyclone de catégorie 3 (considéré comme « grave » selon l’échelle de Saffir-Simpson). Les rafales de vent atteignent 160 km/h au Vauclin, 200 km/h au Marin et dans le canal de Sainte-Lucie des creux de 10 mètres sont observés. In fine, les dévastations à venir vont être calamiteuses pour la population ainsi que pour l’économie de l’île dont l’élément principal est l’agriculture.

Coupures d’électricité, routes impraticables, inondations, arbres et toitures emportés : le cyclone n’épargne rien. Le vent redouble d’intensité et s’abat sur l'ensemble de l'île. A Sainte-Luce, Sainte-Anne, Sainte-Marie, au Morne Rouge ou au Prêcheur, les toitures de nombreuses habitations ne résistent pas aux violentes rafales. EDF estime que 95% des foyers martiniquais sont privés d’électricité. Dans la baie de Fort de France, les navires amarrés résistent tant bien que mal aux vagues de plus de trois mètres et les précipitations menaçantes provoquent la crue des rivières. La commune de Rivière-Pilote est partiellement inondée. Les relevés météorologiques du bourg de Saint-Anne signalent une précipitation de 60 litres d'eau au m2 en moins d'une heure. Les établissements hôteliers endommagés doivent inévitablement nettoyer les plages et réparer leurs installations pour la prochaine saison touristique. La préfecture estime que l’ensemble des exploitations bananières de l’île sont détruites. La Métropole compatit et promet des aides à la reconstruction : le secrétaire d'État à l'outre-mer, Christian Estrosi annonce entre 180 et 200 millions d'euros de dégâts.

Selon Météo France, Dean est le plus gros ouragan depuis 27 ans avec deux personnes décédées et 2 500 sinistrées (aux Antilles). Selon les services de la préfecture, environ 300 familles ont dû être relogées et plus de 1 800 habitations sont endommagées. Le Premier ministre arrive en Martinique dans la nuit du mardi 21 août afin d'évaluer les dommages provoqués, « je suis venu là pour mettre en place un programme de reconstruction, de réparation, d'aide à la Martinique ; tous les secteurs feront l'objet de la même attention, nous ne nous polariserons sur aucun secteur ». Actuellement, le secteur agricole traverse une phase inquiétante : outre la surabondance des bananes-dollars sur le marché européen, la totalité de la récolte de bananes est détruite en Martinique (80% de perte en Guadeloupe) et les exploitations de cannes à sucre sont touchées à 80%.

Toute la Métropole a fait preuve d’une grande solidarité et des aides techniques et financières arrivent pour effacer peu à peu les traces du cyclone.


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