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Découverte : Histoire de Saint-Barthélemy

Histoire de Saint-Barthélemy : Découverte Histoire de Saint-Barthélemy : Découverte Histoire de Saint-Barthélemy : Découverte

Histoire

Saint-Barthélemy a une histoire particulière, distincte des autres îles des Antilles ou de la Guadeloupe. Comme pour ses dernières, ses premiers habitants étaient amérindiens. De cette période, on retiendra notamment les indiens Arawaks. C’est à eux que l’on doit le nom de « Ouanalao » (probablement la première appellation de l'archipel), qui est inscrit sous le blason de l’île et dont la signification a quelque chose à voir avec les iguanes, autrefois présents en masse dans cette partie du monde. La dénomination de Saint-Barthélemy lui a été donnée par son premier colonisateur : Christophe Colomb. Lors de son deuxième voyage vers les Amériques, en 1493, l’explorateur découvre l’île et la baptise d’après le prénom de son jeune frère : Bartolomeo.

Avec une terre sèche, l’agriculture y est difficile et aucun gisement aurifère n’est décelé. L’île semble alors inexploitable et ne présente pas un grand intérêt. Les espagnols la négligent… une occasion pour les français de s’en emparer. En 1648, une trentaine de colons de l’île de Saint-Christophe débarque. Trois ans plus tard, en 1651, l’Ordre de Malte rachète Saint-Barthélemy. L’Ordre tente alors d’exploiter sa nouvelle acquisition : la culture du sucre étant mal adaptée, ils s’orientent vers la culture du coton et de l’indigo. Ils développent aussi le travail du sel, la pêche et l’élevage. En 1656, un grand massacre éclate entre les indiens et les colons. L’Ordre de Malte quitte alors l’île, la laissant à l’abandon. Il faudra encore attendre trois ans pour que d’autres colons, eux aussi de Saint-Christophe, débarquent à leur tour, accompagnés d’esclaves.

La couleur des habitants de l’île aujourd’hui, pour la plupart d’origine européenne, relègue souvent le chapitre de l’esclavage à St Barth aux oubliettes. Et pourtant… Si l’île montagneuse, considérée comme « terre ingrate », ne pouvait faire sa richesse dans l’agriculture, elle a néanmoins vu passer un grand nombre d’esclaves. Utilisés surtout comme domestiques, ils venaient pour la plupart des îles voisines (françaises, anglaises et hollandaises). Cependant, les navires faisant du trafic d’esclaves en importaient quelques uns directement d’Afrique. Ils utilisaient alors le port de Gustavia et l’île de Fourchue comme lieu de transit.

Ces lieux furent également le berceau de nombreuses histoires de pirates. La rade naturelle de Saint Barth en faisait un des endroits les plus sûrs de toutes les Antilles… Ce qui n’a pas échappé aux flibustiers. L’archipel devint un repère parfait pour se cacher, enterrer ses trésors… et passer à l’abordage. De cette époque, nous parviennent d’ailleurs de nombreux récits de pirateries avec leurs illustres corsaires dont certains inspirèrent les personnages de Rackham le Rouge ou du Capitaine Crochet.

St Barth : monnaie d’échange

Viennent ensuite les guerres incessantes entre la France et l’Angleterre qui ralentissent le développement de « l’île des petites Antilles ». En 1744, les Britanniques occupent Saint-Barthélemy. Il faudra attendre ensuite 20 ans et le Traité de Paris pour que la France la récupère. Mais pas pour longtemps…. Après 20 ans de plus, en 1784, l’île redevient monnaie d’échange. Louis XVI décide de céder cette possession contre un droit d’entrepôt dans le port de Göteborg en Suède. Le roi Gustave III de Suède, grand admirateur de la culture française, devient donc l’heureux propriétaire de ces 21 km2 de terre au milieu de l’Atlantique. Le souverain prodigue de grands efforts dans l’espoir de rentabiliser son achat. Il commence par instaurer un « port-franc » (zone portuaire exonérée de taxes) et développe la cité autour du port. Entre 1786 et 1787, ce dernier perd d’ailleurs le nom de « Le Carénage » au profit de « Gustavia », en hommage au roi Gustave III.

L’exploitation de cette zone va permettre à l’île de connaître des années de prospérité. Les navires affluent de toutes les Caraïbes afin de faire escale ici et participent ainsi à son développement.

De la période suédoise, on retiendra aussi un fait rarissime pour l’époque. En 1814, un communiqué annonce l’ouverture d’une école qui enseigne « aux enfants des deux couleurs et des deux sexes ». Ils y apprennent le français, l’anglais et l’espagnol, ainsi que plusieurs autres disciplines.

Si le gouvernement suédois ferma un temps les yeux sur le trafic d’esclaves, il permit l’abolition de l’esclavage en 1847, soit un an avant la France, en rachetant la liberté de tous les esclaves de l’île aux frais de la couronne de Suède.

Saint-Barthélemy…île française

A la fin des années 1810, la période de prospérité décline. Un grand nombre de Saint-Barths quitte l’île vers les colonies voisines : Demerara, Porto Rico, St Thomas etc... Après l’abolition, la plupart des anciens esclaves, mais aussi des anciens « libres de couleur », participent à cet exode ; ce qui explique pourquoi aujourd’hui la population de Saint-Barthélemy est à majorité blanche.

Le 10 août 1877, Oscar II, roi de Norvège et de Suède, signe un traité qui rétrocède l’île à la France pour la modique somme de 320 000 francs. Cette mesure adoptée après consultation des habitants prend effet un an plus tard, en 1878. Saint-Barthélemy devient alors un archipel de la Guadeloupe. De l’époque suédoise, il subsiste aujourd’hui quelques vestiges du côté de Gustavia. Des forts Karl et Oscar, deux des trois forts bâtis durant cette période, il ne reste presqu’aucune trace.

Après la seconde guerre mondiale, en 1946, la France réorganise ses anciennes colonies. St Barth devient alors un arrondissement du nouveau département d’Outre Mer qu’est la Guadeloupe. Il faudra ensuite attendre 2003 pour que la population vote son "indépendance". L’île de Saint-Barthélemy ainsi que celle de Saint Martin évoluent, depuis 2007, sous le statut de Collectivités d’Outre Mer.

Aurore Monod

Pour en savoir plus :
Mémoire St Barth (Saint-Barthélemy) Site sur l'histoire de l'île de Saint-Barthélemy



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