Destination saint-barthelemy ? Aux Antilles

Découverte : Saint-Barthélemy En bref

Ile de 24 km² au milieu de la Caraïbe, Saint-Barthélemy se trouve à 15 miles (environ 24 km) au Sud de Saint-Martin et au Nord de la Guadeloupe. Essentiellement peuplé d'une population blanche. Les habitants ne payent pas d'impôts depuis des décennies.

• Statut : Saint-Barthélemy est actuellement une dépendance de la Guadeloupe. Elle a le statut de commune de France depuis 1948. Cependant à la suite du referendum organisé le 7 décembre 2003, les habitants de l’île ont confirmé avec 95,51% de vote positif le projet de loi visant à modifier les structures institutionnelles. Ainsi, à l’instar de Saint-Martin, Saint-Barth deviendra une collectivité territoriale unique (C.O.M), comme l’autorise la réforme constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à la décentralisation.
  

• Capitale : Gustavia.
• Situation : à 24 km de Saint-Martin et à 230 km au nord ouest de la Guadeloupe
• Superficie : 24 km²
• Nombre d’habitants : 8 732
• Population âgée de moins de 25 ans : 26,8% (France 31,2%)
• Revenu moyen des foyers fiscaux en 2001 : 19.720 €(France : 15.551 €)
• Nombre d'entreprises en 2003 : 2.297
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• Taux de chômage au 30 avril 2004 : 4,2 % (Guadeloupe : 23,5 %, France : 10,1 %)
• Taux de chômage au 30 avril 2004 : 4,2 % (Guadeloupe : 23,5 %, France : 10,1 %)
• Langues : français, anglais, créole.
• Monnaie : la monnaie officielle est l’euro, mais le dollar US est très prisé.
• Décalage horaire : 6 heures en été et 5 heures en hiver.

La destination de prestige intimiste Avec ses toits colorés, son architecture créole et ses villas disséminées le long des flancs de colline, son nom, déjà magique en soi, sonne comme un mot de passe entre des initiés, donnant ainsi accès à un monde merveilleux. Les autorités locales ont compris depuis longtemps qu'un développement intensif n'est pas compatible avec la taille de l'île et ils ont sévèrement contrôlé le développement touristique. Saint-Barth est restée un petit caillou intime et offre un environnement décontracté et une élégance naturelle.

Une hôtellerie de luxe à taille humaine Les Saint-Barths ne lésinent sur rien pour satisfaire la clientèle. Tous les hôtels de Saint-Barth sont de petites structures d'une quinzaine de chambres au maximum qui assurent tranquillité et discrétion à leur clientèle haut de gamme. Contrairement à la plupart des autres destinations touristiques de la Caraïbe, la location de villas privées, de cottages et d'appartements est très développée à Saint-Barth. Les prix vont de modérés à très chers et la qualité de correcte à superbe.

Un développement touristique extrêmement bien géré Le patrimoine naturel et la sécurité des biens et des personnes sont conservés à Saint-Barth comme nulle part ailleurs au monde. C'est aussi pour cela que certaines personnalités continuent de choisir cet endroit pour y demeurer définitivement dans la sérénité.

Population

En dépit des pillages, violences et déportations qu’ont connus les " Saint-Barths " au cours de leur histoire, le moins que l’on puisse dire est qu’ils s’accrochent à leur rocher ! On s’exile à contrecœur sous la pression des événements mais avec le ferme espoir d’y revenir !

Les familles d’origine s’appellent Bernier, Gréaux, Aubin… et tous les autres. La période d’occupation suédoise n’a apparemment pas laissé de traces dans la population. Les Suédois sont venus et repartis sans modifier les caractères ni les patronymes des Saint-Barths. L’île de Saint-Barthélemy diffère par son peuplement de la Guadeloupe.

La population est en majorité d’origine européenne, issue des normands et des bretons qui peuplèrent l’île au XVIIe siècle. Très peu accessible, Saint Barth a longtemps souffert de la sécheresse et de la pauvreté de ses ressources, comme en témoigne la faible croissance de sa population jusqu’au milieu des années 1980. Son éloignement et le coût de la vie fort élevé l’ont rendu relativement imperméable à l’immigration ; sa structure sociale est longtemps restée très familiale et traditionnelle. Plus de la moitié des habitants sont des Saint-Barths " de souche”.

Quoique relativement peu peuplée, l’île a doublé sa population en 15 ans (3 000 habitants en 1982 et environ 8000 de nos jours).

Si l’accroissement de la population se maintient à ce rythme, elle doublera tous les 20 ans. Aujourd’hui, selon les statistiques du dernier recensement, près de la moitié de la population résidente dans l’île est issue d’une immigration récente, de moins de vingt ans. A saint Barth deux populations se côtoient à l’année : ceux qui y vivent et ceux qui y passent …

Langue

Le français est la langue officielle, mais l’anglais est couramment pratiqué. Entre eux, les Saint-Barths de souche parlent parfois une sorte de " vieux françois ", un patois dérivé des origines bretonnes ou normandes de certains émigrants du XVIIIe siècle. En fait, il en existe deux sortes, selon qu’on se trouve dans le quartier Sous le Vent ou dans le quartier de Saline. De même, on peut entendre à Saint-Barth deux variétés de langue créole. L’une, proche du français, parlée dans les quartiers du " Vent de l’Ile ", l’autre, identique au créole guadeloupéen, en usage à Gustavia. Une telle variété de langues, dans un espace si réduit, est extrêmement rare et contribue également au dépaysement.