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Découverte : Géographie de saint barthelemy

Géographie

L’île de Saint-Barthélemy se situe 18N et 63W dans l’extrême nord-est de la mer des Caraïbes, à 6 000 km de Paris, 2 500 km de New York, 180 km de Porto Rico et 24 km au sud-est de Saint-Martin (15 miles).

A peine plus de 24 km² de superficie, elle a été formée entre le Crétacé (secondaire) et l’Eocène (Tertiaire inférieur, voir encadré) et possède donc la particularité d’être l’une des plus anciennes îles de la Caraïbe. Des mornes abruptes la divisent en vallées s’ouvrant le plus souvent sur la mer (point culminant, 386 m). Chaque vallée montre un cachet particulier ; sa topographie, son habitat et son architecture sont uniques. Voilà pourquoi l’île paraît plus grande qu’elle ne l’est en réalité.

Quatorze plages entourent l’île, chacune possédant son propre caractère, ce qui a la particularité d’être remarquable pour une si petite étendue. Elles sont pour la plupart protégées de la houle océane par une barrière de corail. Elles sont toutes publiques.

Une ville (Gustavia la capitale), et une douzaine de villages s’éparpillent au gré du paysage.

Climat de type tropical avec de faibles variations de température. La petite superficie de l’île (24 km²) permet de profiter des alizés, ces vents d’une douceur exquise. La température moyenne de l’air et de l’eau est de 27 °C. On distingue deux saisons : l’une sèche est appelée la période de « carême » et l’autre plus humide dite « période d’hivernage ». La saison la plus humide (le soleil est cependant toujours présent) va de mai à novembre et se caractérise par des averses de courte durée (10 à 15 minutes). L’ensoleillement est exceptionnel à St Barth : on compte en moyenne seulement 5 jours sans soleil par an !

Faune et Flore

Climat et terre ne font pas de Saint-Barth un endroit idéal pour les cultures traditionnelles de l’arc antillais, comme la canne à sucre ou la banane. Néanmoins diverses espèces tropicales y prospèrent, comme le raisinier en bord de mer, le mancenillier, et une variété de cactus propre à Saint-Barth, la “tête à l’Anglais”. On peut citer également deux arbres ayant leur importance dans l’histoire locale, le gaïac et le latanier. Le premier avait une double particularité. Elle était non seulement sollicitée pour la construction des maisons et des bateaux, notamment dans les chantiers de Saint-Jean, mais aussi pour ses facultés médicinales. Il était reconnu pour ses bienfaits contre la syphilis et avait un effet d’antiseptique des voies urinaires. Ses caractéristiques nobles ne jouèrent pas en sa faveur et il devint victime de son succès. Aujourd’hui protégé, il se fait plus rare, mais on peut encore en observer dans le quartier de Gouverneur. Le latanier, qui est une variété de palmier, a été introduit tardivement sur l’île (fin XIXe), et sa fibre sert depuis dans l’artisanat local.

Les animaux sauvages sont peu nombreux mais vous verrez peut-être quelques iguanes. Evoquant des animaux préhistoriques, ces rescapés de l’évolution sont en fait inoffensifs et surtout très craintifs, ce qui réduit vos chances de les apercevoir.

Mais le roi de l’île est sans conteste le pélican. Aussi balourd sur terre que plongeur hors pair. Une fois sa proie repérée, il prend de la hauteur avant de piquer brusquement vers elle, telle une flèche. Symbole de générosité, il est respecté de tous à Saint-Barth. L’île en a fait son emblème.