Mode de vie guadeloupe ? Aux Antilles

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Découverte de la Guadeloupe

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Culture et Mode de vie

Les choses bougent au rythme établi depuis toujours et pas autrement. On ne change pas les habitudes et les continentaux doivent se plier aux coutumes locales, ce qui est, après tout, bien naturel. En revanche, ici, c’est comme à la Sécu, si quelqu’un a l’idée de vouloir faire un peu de ménage, contrôler, améliorer le service, il se heurte, non pas au corporatisme, mais quasiment à l’identité îlienne. On ne touche pas aux modes de fonctionnement courants, qu’ils soient bons ou mauvais, et celui qui s’attelle à une tâche de cette envergure plie généralement bagage très rapidement. Cela rappelle les histoires corses, pas si drôles, où les continentaux envoyés par la République sont invités courtoisement à ne pas rester. Et pourtant ces îles, on les aime tellement… Les choses évoluent tout de même. Heureusement !

La Vie Antillaise

L’influence d’une histoire mouvementée et les souvenirs esclavagistes ont quelque peu atténué le sourire des autochtones ; les contradictions resurgissent parfois, plus vigoureuses que jamais. Il reste qu’il faut souvent peu de chose pour transformer ces deux havres en terres d’accueil idéales pour des touristes qui ne demandent qu’à s’émerveiller. Tous les ingrédients – couleur, chaleur, musique – sont réunis pour faire de son séjour une fête permanente. Cependant, évaluez bien votre budget afin de ne pas transformer l’escapade en galère : certains produits et prestations sont 40 % plus chers aux Antilles qu’en métropole.
La vie antillaise est inimaginable sans musique. Sous le soleil dans les rues, sous un chapiteau sur les terrains de sport, elle est partout présente, rythmant chaque heure du jour et de la nuit. Le ragga et le zouk love vous entraînent irrésistiblement dans la ronde : laissez-vous aller et entrez dans ces danses qui sont l’expression de l’âme et des sentiments, des caprices, de la tendresse et de la grâce des Antilles. A travers ces mouvements, à la fois saccadés et harmonieux, les Antillais manifestent leur vitalité, au sens premier du terme, une vitalité qui se retrouve également dans la biguine ou dans la mazurka.

Pendant le carnaval, une agitation de fourmilière met le feu à toutes les communes de l’île. Des pétards crépitants laissent leurs enveloppes sur le sol, les confettis mauves se répandent comme des pétales d’orchidée. La fête consiste surtout en cinq jours de danse. Cette liberté corporelle rend les Antillais gais et expansifs, et peut être frustrante pour ceux qui assistent à ce joyeux défoulement sans y participer.
L’usage du ti-punch est un véritable rite de la vie antillaise, auquel on sacrifie de bonne grâce, de préférence dans un verre frappé à l’effigie des grandes distilleries qui portent le nom de vieilles familles créoles. D’une île à l’autre, les recettes du ti-punch diffèrent, mais les verres se vident à la même cadence.

La Guadeloupe n’a pas fini de nous faire rêver. Au programme : chuchotis, madras, soleil liquide des rhums, rythmes. Les Antilles s’écoutent, se chantent, se visitent. On ne les fréquente pas uniquement pour se reposer et bronzer les orteils en éventail, car il est aisé de quitter les sentiers battus pour s’arrêter, boire un verre et discuter dans des villages toujours pittoresques et accueillants.
Sur le bord des routes, si l’on est égaré, il y a aussitôt quelqu’un pour vous dire bonjour et vous renseigner, des enfants qui jouent, des vaches qui paissent tranquillement en regardant passer les voitures et les camions. Inconnus hier, ces visages qui s’impriment dans votre mémoire font partie du charme et du mystère des Antilles. On peut d’ailleurs également apprécier les instants de solitude, en parcourant un espace infini entre le soleil et la mer, dans un océan bariolé de contrastes. Ces îles sont aussi faites pour les promenades et l’enchantement, avec des arbres précieux et majestueux, traçant des paysages forestiers qui s’offrent à l’émerveillement du rêveur solitaire. Sur ces îles sentimentales, on voyage dans le temps sans le mesurer, à la rencontre du passé et du présent, dans le ressac perpétuel qui donne le véritable rythme des Antilles. Tout ici n’est que bonheur : plaisirs de la paresse, de la ténacité, de la rencontre, de la musique ; plaisir de parler, de bondir, de rouler, de goûter, de humer, de toucher, de se joindre et de s’éloigner, plaisir non de survivre mais de vivre librement. Ici les choses ne bougent qu’au rythme établi depuis toujours. On ne change pas les habitudes et les continentaux doivent se plier aux coutumes locales, ce qui est après tout bien naturel. En revanche, si quelqu’un veut faire un peu de ménage, contrôler, améliorer le service, il se heurte, non pas au corporatisme, mais quasiment à l’identité îlienne. On ne touche pas aux modes de fonctionnement courants, qu’ils soient bons ou mauvais, et celui qui s’attelle à une tâche de cette envergure plie généralement bagage très rapidement. Cela rappelle les histoires corses, pas si drôles, où les continentaux envoyés par la République sont invités courtoisement à partir. Et pourtant ces îles, on les aime tellement…

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Femmes

On les dit, pour certaines, hautaines et agressives, alors qu’elles ne cherchent qu’un soupçon d’originalité pour exposer leurs particularités. Il y a là, à n’en pas douter, un contentieux lié au machisme dominant. Les Antillaises ont beaucoup de goût pour l’habillement et savent se mettre en valeur d’une façon toujours personnalisée. Les siècles passés ont encore une influence sur leur comportement mais les jeunes filles et femmes d’aujourd’hui ont plutôt le regard tourné vers l’avenir, sachant jouer de leurs atouts avec ambition et efficacité. Certaines sont d’ailleurs, nonobstant les préjugés et les traditions, parvenues à une véritable reconnaissance qui salue à la fois leur talent et leur indépendance : Maryse Condé, Marie-José Alie, Tania Saint-Val, Jocelyne Béroard, Mounia, Simone Schwartz-Bart, pour ne citer qu’elles.

Hommes

Dans leur empressement à se montrer galants, voire collants à l’égard des femmes, les Antillais ne diffèrent guère des mâles de toutes les latitudes. Plus insistants quand ils sont jeunes et flambeurs, ils s’étiolent un peu avec l’âge et le mariage, ce qui ne les empêche pas de se montrer toujours aussi serviables et attentionnés. Vous ne resterez pas, mesdames, très longtemps en panne au bord de la route. Ce type de comportement n’est cependant proportionnellement guère plus courant qu’en métropole. Sachez cultiver son bon côté : avec de la gentillesse et un peu d’humour, tout se passe le mieux du monde.

Métros

Les rapports entre Métros et les Antillais ne sont pas vraiment conflictuels mais tiennent davantage de la tolérance que de l’affection. Dans les endroits « mélangés », les Antillais sont ensemble et les Métros dans leur coin ; les interférences sont rares, les dialogues très limités. Les Antillais ont en outre une plus grande méfiance, et parfois du mépris, pour les Métros – qui sont à leurs yeux des envahisseurs –, que pour les Békés, reconnus comme les descendants des colons, car ils connaissent la terre aussi bien qu’eux-mêmes et ont donc plus de légitimité. Par une sorte de perversion, les Antillais affichent d’ailleurs plus de tolérance à l’égard de l’attitude toujours hautaine des Békés (elle fait peut-être partie de la culture) qu’envers celle, plus conciliante, des Métros. Ces derniers se heurtent souvent à un mur en tentant d’établir la communication. Aussi les vacanciers, dont l’espèce la plus proche est celle des Métros, ont-ils du mal à entretenir avec la population locale d’autres rapports que professionnels ou économiques. C’est bien dommage, mais on ne peut pas réécrire l’histoire…

Famille

« Dans la famille antillaise, il y a autant d’enfants qu’il y a d’histoires d’amour. » Conséquence des diverses influences et croyances, la femme guadeloupéenne vit très bien avec ses enfants issus de différentes paternités, et la pratique n’a rien d’exceptionnel, chaque père reconnaissant son enfant. En retour, il est courant d’être père d’enfants de mères différentes. On organise la famille au mieux, sans heurts et dans le respect mutuel. La grande religiosité du pays ne permettant évidemment pas le développement de la pratique de la contraception, et encore moins de l’avortement, le cercle familial s’élargit au hasard de la vie. Les locaux qui présentent leur frère ou leur sœur ont d’ailleurs l’habitude de préciser, sans gêne ni interrogation, s’ils sont issus ou non des mêmes parents.

Habitat

Portant la marque de diverses influences, l’architecture guadeloupéenne est liée à l’histoire de ses sociétés. L’île garde de belles maisons de maître, témoins de la période coloniale, qui font aujourd’hui office de musées. D’une façon générale, qu’il s’agisse de l’architecture populaire ou de celle de prestige, la tradition des charpentiers de marine a durablement influencé les constructions locales, jusqu’à rendre difficile l’adaptation des matériaux modernes, lorsqu’il a fallu utiliser des matières plus robustes et plus pratiques que le bois. Il fallut donc aux colons, par esprit de distinction de caste, maîtriser les techniques de construction en dur.
La case traditionnelle a une forme carrée, d’environ 5 à 6 m de côté (3 m pour les plus petites), et est munie de plusieurs portes fermées par des volets de bois. Elle porte traditionnellement un toit de tôle ondulée pentu, pour l’écoulement des eaux des fréquentes averses. La case est généralement occupée par son propriétaire, mais il arrive assez fréquemment que celui-ci ne soit que locataire du terrain qui entoure son habitation. La plupart des cases créoles en dur sont bâties sur un modèle très simple et très courant qui évoque parfois les cités ouvrières. On observera donc avec intérêt de riches demeures contemporaines juxtaposées aux façades créoles, de couleurs vives, ou à ces survivances qui font partie du patrimoine : habitations de planteurs, ou forts qui protégeaient les colons des Anglais, des Hollandais ou des Espagnols. Ainsi, on pourra observer le fort Delgrès, dans la rade de Basse-Terre, le fort de l’Olive, sur le territoire de Vieux-Bourg, le fort de l’Union, le fort Fleur d’Epée, à Pointe-à-Pitre. La plupart ont été transformés en musées. Sur la côte, époque oblige, les hôtels, modernes et fonctionnels, intègrent difficilement leur architecture industrielle à la beauté des sites.

Danse

Les Antillais sont des danseurs exceptionnels, rien de plus normal car ils ont le géne de plus prévu à cet effet, chose que tout « Métro » ayant tenté de s’initier vous confirmera. Le sang véhicule cette énergie mystérieuse à travers le corps et les rythmes suivent : bel-air, biguine, calenda, mazurka, valse… Pour en arriver au zouk et plus particulièrement au collé-serré. Comme nous le dit si bien un ami vivant sur les îles : aucune occasion n’est assez mauvaise pour faire la fête aux Antilles ! Messieurs, disons-le de suite : il sera plus facile aux femmes de découvrir les « secrets » des rythme antillais que pour vous…

Deuil

Le culte prend une place considérable, d’autant que les croyances traditionnelles sont nombreuses. On notera, en comparaison avec la métropole, l’importance du culte des morts. Il existe même des boutiques spécialisées dans les vêtements de deuil.

Fêtes et grandes manifestations

Les Antillais sont particulièrement attachés à toutes les formes de vie collective. La famille a une importance prépondérante dans la vie quotidienne et les fêtes sont l’occasion de retrouvailles toujours animées. C’est à Noël et au Nouvel An que se déroulent les plus grands rassemblements entre parents et amis autour de repas mémorables, où le porc est à l’honneur. Durant le reste de l’année, la musique sert souvent de point de départ à des fêtes improvisées, comme seuls les Antillais savent les réussir. Difficile de résister à cet appel vibrant dans la douceur tropicale € Tout au long de l’année, diverses manifestations culturelles animent l’île pour le plaisir et l’intérêt des locaux, mais aussi des vacanciers qui profitent de l’aubaine.

Le carnaval

C’est sans conteste la plus grande fête de l’année. Il commence le dimanche qui suit l’Epiphanie et se termine le mercredi des Cendres. Les jours et les nuits se succèdent dans la frénésie et la joie. Jamais on ne voit autant de costumes dans les boutiques spécialisées. Du romantique au moderne, du sexy au naïf, les parures resplendiront le temps d’une sortie. Chacun donne libre cours à son imagination à travers de chatoyants déguisements, jouant son rôle un peu mieux chaque jour, assurant sa propre mise en scène. Le carnaval est une période de grand défoulement, certes, mais aussi un prétexte pour oublier qu’on est Blanc ou Noir, Béké ou mulâtre. Sous le masque, on libère son envie d’être ensemble, on assouvit ses fantasmes sans trop s’impliquer. Cette rencontre de masques s’opère dans le cadre d’une intrigue de sueurs froides et de fièvres brûlantes. Le roi de la fête s’appelle Vaval, personnage qui incarne le mal et que l’on brûle en fin de manifestation.

La Toussaint et le culte des morts

Une semaine avant la Toussaint, les cimetières en damier et les tombes font peau neuve pour ensuite se parer du plus grand nombre de chandelles possibles. Il faut faire la fête avec les aïeux, sans oublier le pique-nique et le rhum. Le soir, toutes ces petites bougies attirent bien sûr les photographes (demandez l’autorisation avant de mitrailler, et évitez le flash). La mort se fête encore avec les conteurs, véritables « marqueurs de parole », exorciseurs de la dualité païenne et chrétienne. A l’intérieur de la maison, le défunt, entouré de sa famille, des voisins ; à l’extérieur, les amis, accompagnant l’âme du mort. Le conteur dit à tous des fables, seulement interrompues par des chants accompagnés de « gro ka » (ou « gwo ka ») ou tambour. Compère lapin y côtoie bœufs, cochons et éléphants. Toute la vie se reconstruit à travers des histoires gaies, des gestes excessifs et des rires gras.

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BRUDEY

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