Transport : Dans les îles en Guadeloupe

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Transport en Guadeloupe : Dans les îles

Par la route

La conduite aux Antilles nécessite, comme en France, le permis de conduire national. En revanche, le réseau routier n’est guère équipé pour les traditionnels 90 km/h. L’étroitesse des routes, les communes serrées et pas toujours bien signalisées, les animaux qui déambulent, sans vraiment s’inquiéter du trafic, obligent à une prudence et une attention de tous les instants. Dès le premier carrefour, vous vous rendrez compte que la vitesse est une des composantes du comportement de nombre d’automobilistes et qu’il convient d’en tenir compte. De votre côté, respectez soigneusement les limitations et ouvrez l’œil.

La circulation n’est guère facilitée par les « gendarmes couchés », qui sont parfois de véritables murs, tels qu’il faudra bientôt des 4x4 pour les franchir. Les embouteillages sont nombreux toute la journée, l’unique route côtière, étant régulièrement encombrée par les touristes qui se mêlent aux Antillais. Les bouchons sont renforcés par les conditions climatiques, notamment au moment des pluies.

Les principaux axes routiers

En Grande-Terre, les nationales 4, 6 et 8, sont en bon état. Dans les Grands-Fonds, on note quelques défauts de signalisation, au point que certains s’y perdent. Cependant, les habitants de la région sont suffisamment serviables pour vous remettre sur le bon chemin. La conduite est plus sereine dans les régions pentues, mais l’étroitesse et la sinuosité des routes sont aussi une source de risque. Croisez en ralentissant, les bas-côtés étant parfois peu instables. La RN1 (de Pointe-à-Pitre en direction de Basse-Terre jusqu’à Capesterre) s’apparente parfois à une piste de rallye tant ces belles lignes droites sont tentantes pour certains conducteurs qui se prennent pour des pilotes de course. La D23 (route de la Traversée), au beau milieu d’une forêt verte, est une route qui n’a qu’une vingtaine d’années. Elle ceinture la Basse-Terre d’est en ouest. De largeur réduite, mais en bon état, elle est très fréquentée par les touristes. Après la cascade aux Ecrevisses, elle s’élève en pente douce, offrant souvent d’intéressants points de vue. Parmi les routes réputées dangereuses : la route de Saint-François, en direction du Moule, et la RN2. Prudence en circulant, en particulier sur la côte est de Basse-Terre : l’unique grande voie, la RN1, est en effet très fréquentée, et les habitués locaux y roulent à vitesse élevée, forts de leur priorité. On sera donc particulièrement prudent, en revenant des plages notamment, pour traverser ou pour obliquer, le trafic conduisant souvent à une décision rapide.

Cartes routières

Dès votre arrivée à l’aéroport de Pointe-à-Pitre, dans le hall de réception des bagages, l’office du tourisme met gracieusement à votre disposition des cartes routières IGN (Institut géographique national). Vous les trouverez également chez tous les loueurs de véhicules.

Etat des routes

Il existe d’importants problèmes d’écoulement d’eau, surtout par fortes pluies. Dans de nombreuses communes, des fossés ont été creusés de part et d’autre de la chaussée, pour éviter les inondations. Le climat est rude pour le bitume, et les ponts et chaussées locaux ont souvent beaucoup de travail. Beaucoup de routes sont en travaux de façon quasi permanente. Néanmoins, grâce au développement des routes départementales et nationales, la Guadeloupe dispose, dans l’ensemble, d’un bon réseau routier. Les routes nationales sont numérotées et bien entretenues. Seules quelques routes départementales et secondaires se révèlent sinueuses ou escarpées. Cependant, le comportement général des usagers locaux invite à la prudence, car la vitesse excessive ou inappropriée semble être une des causes principales des accidents, notamment des plus graves.

Péages

Ce ne sont pas les autoroutes qui vont vous ruiner, mais en revanche il vous arrivera assez souvent, lorsque vous voudrez emprunter un chemin menant à la mer, d’avoir à vous acquitter d’un droit de passage.

Signalisation

Elle est parfois imprécise, voire trompeuse. En revanche, les indications touristiques autour des plages, pour informer par exemple des différentes possibilités de loisirs (plongée, voile, ski…), sont généralement justes et bien détaillées.

Se déplacer en bus

Le bus est un excellent moyen de découvrir l’île, autant pour la couleur locale que pour le rythme. Avantage principal (mais inconvénient si vous êtes pressé ou très pointilleux sur les règlements ou les horaires), le bus stoppe où les voyageurs le souhaitent, et il suffit généralement de lever le bras à son passage pour obtenir son arrêt. Les bus circulent toute la journée en semaine, mais pas le week-end, ni après 18h30 ou 19h (sauf pour sortir de Pointe-à-Pitre, puisque c’est l’heure à laquelle tout le monde quitte la ville pour rejoindre sa commune d’attache). Dans le véhicule, touristes et locaux se mélangent joyeusement, dans une ambiance musicale de reggae et de ragamuffin. Quant aux prix, ils sont très élastiques, et pas seulement en rapport avec la distance parcourue.

GARES ROUTIERES DE POINTE-A-PITRE. Gare routière de la Darse. Quai Gâtine (direction sud). Gare routière de Mortenol. (vers Le Moule et Anse-Bertrand). Gare routière de Bergevin. (vers Basse-Terre).

Se déplacer en taxi

Les taxis individuels ont la réputation d’être très chers. Certains sont dépourvus de compteur. Une cohorte de chauffeurs se signale à l’attention des clients éventuels et vous n’aurez généralement que l’embarras du choix. Il vous suffit, pour éviter les mauvaises surprises, de vous entendre avec le chauffeur sur le prix de la course.



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Pour profiter au maximum de son séjour et visiter l’île par le menu, il faut impérativement avoir recours à un loueur, le transport en commun étant assez pauvre en Guadeloupe.