Destination guadeloupe ? Aux Antilles

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Destination : Guadeloupe en Bref

  • Superficie : 1 703 km2 (dont Basse-Terre 848 km2 et Grande-Terre 590 km2)
  • Statut : département d’outre-mer depuis le 19 mars 1946
  • Préfecture : Basse-Terre (14 000 hab.)
  • Sous-préfecture : Pointe-à-Pitre (26 029 habitants)
  • L’archipel des îles : La Désirade (22 km2, 1 600 hab.), Les Saintes (13 km2, 3 000 hab.), Marie-Galante (158 km2, 13 400 hab.), Saint-Barthélémy (21 km2, 5 500 hab.), Saint-Martin (partie française 53,2 km2, 35 000 hab.)
  • Population : 422 496 habitants d’après le recensement de 1999 (387.000 en 1990) ; estimée à 450 000 aujourd’hui (non officielle).
  • Densité : 248 hab./km² (1999) ; estimée à 266,3 hab/km2 aujourd’hui (non officielle)
  • Population urbaine : 99,6 %
  • Espérance de vie : 75,2 ans (homme)
  • Langue officielle : français
  • Religion principale : catholique
  • PIB/hab. : 12 755 € (2000, soit une une progression de 27,3 % par rapport à 1990)
  • PIB total : 5 593 millions € (en 2003 ; service 35% - administration 31% - commerce 14% - 9% bâtiment – industrie 7% - agriculture 4%)
  • Exportations : 18 millions € (2003)
  • Importations : 466 millions € (2003, couverture des exportations : 4%)
  • Principaux fournisseurs : France métropolitaine 61,1 %, Amérique latine 11,2 %, Asie 6,2 %
  • Principaux clients : France métropolitaine 64,6 %, Amérique latine 19,5 %, Martinique 15,6.
  • Taux de chômage : estimé à environ 25-27% (chiffre qui ne tient pas en compte les mouvements « non-déclarés »). Création d’emploi principalement par le secteur public.

Les îles de Guadeloupe

La Guadeloupe est la plus grande des Petites Antilles (1 703 km2).

Une île, deux mondes. Basse-Terre est très accidentée. La forêt tropicale et la montagne, dont la Soufrière, le point culminant (1467 m), domine largement le paysage. Hormis certains points, comme Malendure, le calme est maître des lieux, ceci étant encore plus accentué une fois la nuit tombée. Grande Terre est « plus plate », surtout dans sa partie Sud. La route entre Pointe-à-Pitre et Saint-François est très sollicitée (N4) : attention au niveau de la circulation. Sa partie Nord est un pur contraste. Nettement plus sauvage, elle donne une profonde sensation d’éloignement même quand parfois la mer n’est guère éloignée. Ceux qui hésite entre tourisme vert et bleu peuvent scinder leur séjour en deux : une partie à Grande Terre, l’autre à Basse-Terre. Ceci permettra de réduire considérablement le temps passé sur les routes.

Basse Terre (848 km2) est montagneuse.

La Soufrière, dernier-né d’une succession de volcans composites, est le plus élevé des volcans de l’arc antillais (1 467 m). Depuis le début de la colonisation, il a connu six éruptions, toutes phréatiques (il y a un volcan sous-marin éteint au sud de la Basse Terre, le volcan du Directeur, vieux de 2 à 2,5 millions d’années). Elle suscite l’intérêt des vulcanologues et confère à Basse Terre une valeur géographique exceptionnelle. Le vert profond de la forêt tropicale a donné son surnom à l’île, île d’Emeraude. Aujourd’hui, le touriste y pratique la randonnée sans se laisser rebuter par les cols ni par les obstacles montagneux.

Grand-Cul-de-Sac Marin.

Situé entre Basse Terre et Grande Terre, c’est un vaste lagon de 15 000 hectares, fermé par le plus long récif corallien des Petites Antilles, malheureusement menacé par l’essor démographique et industriel de la région de Pointe-à-Pitre. Créée en 1987, la réserve naturelle regroupe mangroves, forêts marécageuses, herbiers sous-marins et récifs coralliens. Elle occupe 2 115 hectares de mer territoriale et 1 622 hectares de formations forestières ou herbacées littorales. L’Office du tourisme du parc national organise des visites guidées pour découvrir le calme étrange de la rivière à Goyave et la mangrove. Un sentier sur pilotis ainsi qu’un mirador pour l’observation des oiseaux devraient bientôt voir le jour. Ils seront accessibles en voiture, à proximité de l’aéroport.

Grande Terre (590 km2).

Elle est plutôt calcaire et sans relief, avec des mornes peu élevés (135 m maximum). Très urbanisée – Pointe-à-Pitre est la capitale économique – elle présente également de vastes étendues de cultures et des plantations de canne à sucre qui lui donnent un certain cachet. La beauté sauvage de la Pointe des Châteaux, à l’est, et de la Pointe de la Grande-Vigie, à l’extrémité nord, rappelle celle des côtes bretonnes.

La Désirade.

Vigie de l’archipel à l’est de la Grande Terre, c’est une île au climat sec, au sol sablonneux, calcaire et argileux. L’ascension de la Grande-Montagne permet un intéressant tour d’horizon du haut de ses 273 m. Une seule route parcourt l’île, des Galets, à l’ouest, jusqu’au phare à l’est en direction de la station météo.

Marie-Galante.

La grande dépendance, au sud-sud-est de la Guadeloupe (158 km2), a une forme de galette. Les falaises de la côte nord offrent au visiteur le spectacle réjouissant d’une nature parfaitement préservée.

Les Saintes.

A une dizaine de kilomètres au sud de la Guadeloupe, deux petites îles et quelques îlets déserts et rocheux forment l’archipel des Saintes. Terre-de-Haut et Terre-de-Bas, les deux îles principales, sont habitées. De forme étirée, aux contours accidentés, Terre-de-Haut est la plus peuplée et ne mesure que 6 km de long sur 2 km de large. Son point culminant, le morne du Chameau (309 m d’altitude), constitue un merveilleux point d’observation sur les autres îles. Terre-de-Bas a conservé son caractère sauvage et ne possède pratiquement pas d’accès à la mer.

Que dire de la Guadeloupe, dont la silhouette à la fois fragile et trapue flotte en plein cœur de l’arc antillais ? Aux adorateurs du soleil, aux secoueurs de cocotiers ou aux princesses des mers, on ne peut que conseiller un prochain départ à tire-d’aile vers les départements d’outre-mer. La mer fait le bonheur des pêcheurs et des surfeurs, mais aussi celui des simples promeneurs du vent et des vagues, qui voguent où la brise les pousse, vers ces îles aux noms magiques qui inspirent poètes et guitares : La Désirade, Marie-Galante, Les Saintes et d’autres, plus simples et plus secrètes, où les dériveurs du paradis accostent au petit bonheur la chance.

Pour bien atterrir ou amerrir, il ne faut pas perdre de vue quelques préceptes simples, que les continentaux laissent parfois sous leur mouchoir. Les Antilles, c’est un peu la France, mais c’est aussi très loin de la métropole. Les préjugés vont souvent plus vite que les avions, et les stéréotypes dégoulinent parfois inopinément des cartes postales. Derrière les apparences souriantes, les fêtes brûlantes et le punch qui fait tourner les têtes, l’histoire est bien ancrée dans les traditions et les mémoires. Si bien des angles ont été arrondis, le passé n’est pas pour autant gommé et les mentalités évoluent plus ou moins bien selon les circonstances et les situations. L’histoire des Antilles, c’est le récit d’une mosaïque de populations qui se sont rencontrées, opposées, superposées ou mêlées et qui diffusent parfois de subtiles vibrations de mauvaise volonté, ce qui explique que le touriste-client n’est pas toujours roi. Aussi y a-t-il encore bien des exigences de chaque côté pour parvenir à une véritable compréhension, qui n’a pas toujours été, depuis cinq siècles, la règle politique. Le caractère particulier de la situation antillaise tient aussi à ce que, encore aujourd’hui la Guadeloupe, département d’outre-mer, est dépendante, étroitement, de la métropole.



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