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Découverte : Economie de la Guadeloupe

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Economie

Lorsqu’il s’agit d’évoquer l’économie guadeloupéenne, on ne peut ignorer son passé colonial marqué profondément par les activités agricoles. Héritière incontestée de ce passé, l’île se trouve, aujourd’hui, devant une situation assez paradoxale : un secteur agricole très présent, tant dans les faits (main d’œuvre, surface exploitée) que dans l’actualité (sucre, rhum, banane), mais qui ne possède qu’une part relativement faible dans le PIB (4 %)… Vue de plus près, cette antinomie ne paraît pas si inconciliable que cela : elle pourrait bien être annonciatrice d’une transition amorcée depuis les années 80. Aujourd’hui, c’est un fait : avec des denrées agricoles ne pouvant faire face à la concurrence internationale, la Guadeloupe a néanmoins continué à exploiter ces ressources, mais d’un autre côté s’est vu doté de tout un arsenal législatif visant à développer les secteurs secondaire et tertiaire (89 % de part dans le PIB), dans lequel la place qu’occupe l’administration est loin d’être négligeable (31 %). Ainsi, le marché local a connu une croissance nettement plus rapide que le secteur agricole.

En règle générale, les DOM sont dotés de très nombreuses dérogations et sont sujets à des aménagements juridiques très complexes. La Guadeloupe possède le statut de département mais est considérée comme un « territoire d’exportation » dans les échanges commerciaux. Une société métropolitaine qui vend un bien vers la Guadeloupe est considérée comme un exportateur, par conséquent bénéficie d’une exonération de TVA. La Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy ne connaissent pas la TVA. En Guadeloupe, elle existe et son taux varie entre 2,2et 8,5 %. Tout produit qui entre en Guadeloupe est concerné par la taxe dite « octroi de mer », qui constitue un revenu conséquent pour la collectivité.

Le montant est fixé par le Conseil Régional et varie selon la catégorie du produit, mais dépasse rarement les 30%. La somme collectée est partagée entre les communes (environ 40 % de leurs recettes fiscales). L’octroi de mer est accompagné par une autre taxe : le droit additionnel (entre 1 à 2,5%), dont les modalités sont toujours dépendantes du Conseil Régional qui en bénéficie directement.

Politique

Alors que les régions de métropole regroupent plusieurs départements, les régions d’outre-mer présentent la caractéristique d’être monodépartementales ; c’est-à-dire que le même territoire est à la fois département et région. La Guadeloupe dispose donc d’un Conseil Général (président Jacques GILLOT depuis 2001) et d’un Conseil Régional (président Victorin Lurel depuis 2004).

Une consultation avait été en effet organisée en 1971 par le gouvernement de l’époque, en vue de recueillir les avis des départements d’outre-mer sur la régionalisation qu’ils souhaitaient.
Mais devant la divergence des avis des trois départements antillo-guyanais, le gouvernement a repris sa liberté de choix et a donc institué ce statut de région monodépartementale.

Après la Corse, les électeurs des Antilles françaises ont été consultés, le 7 décembre 2003, dans le cadre d’un référendum afin de statuer sur leur avenir institutionnel. Il était proposé aux Martiniquais et aux Guadeloupéens, la création d'une collectivité territoriale unique, tandis qu’aux Saint-Martinois et aux Saint-Barths, la création d'une collectivité d'outre-mer (COM), comme l’autorisait la réforme constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à la décentralisation. Dans le cas d’une adhésion de la population, on devait dorénavant entendre parler de D.O.M (départements d'outre-mer) et de C.O.M (collectivités d'outre-mer).

Ce changement de statut, réclamé de Paris depuis de nombreuses années par les collectivités des Antilles françaises, devait leur permettre de s’orienter vers une plus large autonomie, celle, par exemple, d'adapter localement les lois et règlements de la Métropole, selon des critères qui restaient à définir et ce dans le cadre du projet de réforme. On dit « devait » car, à la surprise générale, le « non » l’a remporté de justesse en Martinique, et largement en Guadeloupe. Il est vrai que, un peu à l’image du référendum sur la Constitution européenne, le contexte a été rendu confus par plusieurs facteurs de l’époque (le non en Corse, polémiques autour de Nicolas Sarkozy…). Dernièrement, les conditions devant être « ultérieurement » statuées, l’opinion publique est restée méfiante.

Notons que les attentes et les souhaits de Saint-Martin et de Saint-Barth étaient tout autre. En effet depuis longtemps, ces îles affichaient ouvertement leurs différences avec la Guadeloupe, dont elles étaient pourtant dépendantes. Le duo a approuvé très largement la proposition de la réforme institutionnelle. Saint-Barth a battu tous les records, tandis que Saint-Martin a réalisé un score plus qu'indiscutable. Ces deux îles ont donc confirmé le processus visant à les transformer en collectivités d’Outre-mer à part entière (C.O.M). De plus, elles pourront conserver les avantages fiscaux qu’elles avaient acquis.



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