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Découverte de Saint Martin : Histoire

Histoire de Saint-Martin : Découverte Histoire de Saint-Martin : Découverte

Histoire

L’histoire de Saint-Martin s’inscrit dans le cadre du peuplement progressif des îles entre Miami et le Venezuela. La région de Grand Case nous dévoile les plus anciennes traces d’une peuplade dite méso-indienne ignorant l’agriculture et la céramique soit vers 2 000 av. J.-C. (période précéramique). Ces premiers occupants connus sont peu à peu « relayés » par un nouveau groupe, de culture saladoïde et originaire du delta de l’Orénoque, ayant lui acquis les techniques de l’agriculture (néolithique, sédentarisation) et de la navigation (pirogues, pêche) : les Arawaks. Séparés eux-mêmes en plusieurs sous branches, leur déplacement s’effectue en plusieurs vagues et leur présence perdure jusqu’à l’arrivée de Christophe Colomb (11 novembre 1493) puisque les tout aussi célèbres que légendaires Caraïbes (Caribs, Callinagos) n’ont pas le temps de remonter jusqu’ici. Etant proche des Grandes Antilles, sa population connaît le même sort : de 1492 à 1502, elle disparaît entièrement de la carte ! Maladies nouvelles, combats, rixes, expéditions punitives, déportations, esclavages sont les raisons principales de cette page noire de la colonisation.

De petite superficie et d’un profil guère attractif alors, les débuts de l’ère coloniale de l’île s’articulent surtout autour de la piraterie, un phénomène complexe (flibuste, corsaire, boucaniers) qui résulte à ses débuts comme une réaction au monopole hispano-portugais et qui prend de l’ampleur avec le temps. Il faut attendre en effet, la fin du XVIè et début XVIIè siècles pour que de nouvelles puissances comme l’Angleterre, la France et la Hollande apparaissent définitivement dans la région. Ceci aura pour effet d’être convoitée sans cesse par les uns et autres, au gré des conflits, des conjonctures ou encore des bras de fer. Une certaine cohabitation franco-hollandaise s’instaure sur des bases plus solides le 23 mars 1648 (Mont des Accords). Il ne s’agit que d’une poignée d’hommes à cette époque. Les Français occupent la partie regardant l’île Anguilla, et les Hollandais le quartier du Fort et des environs. Ils exploitent les produits phares des débuts de l’histoire coloniale, soit le tabac, le coton, l'indigo et le manioc. Le canne à sucre arrivera un peu plus tard.

Ce traité devient la base d’une prise de conscience commune visant à instaurer une paix définitive et à développer l’économie, dont le principal pilier est l’assurance de la libre circulation des marchandises (pas de droits de douane). C’est à cette époque qu’est construit (1776) le fort Saint-Louis, juché sur un morne surplombant la ville de Marigot. En 1815, la signature du traité de Vienne met un terme aux déchirements coloniaux, assurant définitivement la prédominance franco-hollandaise. En 1848, l’esclavage est aboli dans la partie française de l’île et en 1863 dans la partie hollandaise. Peu à peu, les échanges commerciaux déclinent. La production sucrière de l’île cesse en 1875. Celle du coton s’arrête en 1923. Les salines ferment leurs portes dans les années 1950. Ce déclin économique contraint de nombreux Saint-Martinois à l’exil. Ils émigrent vers de nouveaux pôles d’emploi : raffinerie de Curaçao et Aruba, plantations de Saint-Domingue et les Etats-Unis, tissant des liens affectifs et durables avec le continent américain.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la partie française de l’île reconnaît le gouvernement de Vichy et par contrecoup subit le blocus des forces alliées. La guerre contribue largement à l’américanisation de l’île, dont les Etats-Unis sont le fournisseur unique. Une période faste qui voit apparaître des trafiquants et avec eux des fortunes s’amasser. Le marasme économique de l’île persiste jusque dans les années cinquante.

Par la suite, un développement économique, lié au tourisme sous l’impulsion du secteur hollandais, transforme l’île en l’un des centres touristiques le plus fréquenté de la Caraïbe. En septembre 1995, les deux cyclones Luis et Marylin dévastent l’île. A Marigot, le port est ravagé et presque tous les bateaux échoués. La partie hollandaise ne s’en sort pas mieux. Toutes les cabanes en bois squattées par les Haïtiens s’envolent, et les dégâts humains, quoique difficiles à dénombrer en raison de la clandestinité, sont importants. Une tragédie qui fait craindre le pire sur le plan touristique. Heureusement, les velléités locales et les subventions ont raison de cette catastrophe et, quatre ans plus tard, l’île se refait une beauté. Seules quelques épaves de bateaux témoignent encore du passage de ces cyclones. Autre année difficile est celle de 2002 qui voit une sérieuse défection de la clientèle nord-américaine, à cause bien sûr des attentats du 11 septembre 2001. Une peur qui touchent également les Européens qui boudent l’avion.

Le 7 décembre 2003, les électeurs des Antilles françaises sont consultés dans le cadre d’un référendum afin de statuer sur leur avenir institutionnel. Il est proposé aux Martiniquais et aux Guadeloupéens, la création d’une collectivité territoriale unique, tandis qu’aux Saint-Martinois et aux Saint-Barths, la création d’une collectivité d’outre-mer (C.O.M.), comme l’autorise la réforme constitutionnelle du 28 mars 2003 relative à la décentralisation. Ce changement de statut, réclamé haut et fort à Paris depuis de nombreuses années par les collectivités des Antilles françaises, avait pour but de leur permettre de s’orienter vers une plus large autonomie, celle, par exemple, d’adapter localement les lois et règlements de la métropole, selon des critères à définir et ce dans le cadre du projet de réforme. A la surprise générale, le non le remporte de justesse en Martinique (50,48 %), et largement en Guadeloupe (76,17 %). Cependant, les attentes et les souhaits de Saint-Martin et de Saint-Barth sont tout autres. En effet, depuis longtemps ces îles affichent ouvertement leurs différences avec la Guadeloupe, dont elles sont pourtant dépendantes. Elles approuvent donc très largement la proposition de la réforme institutionnelle. Un record de 95,51 % pour Saint-Martin et 76,17 % pour Saint-Barth ! Elles confirment le processus visant à les transformer en collectivités d’Outre-mer à part entière (C.O.M.). De plus, elles sont autorisées à conserver les avantages fiscaux qu’elles avaient acquis. Un nouvel air pour les deux îles dont l’évolution ne peut qu’attiser toute la curiosité des concernés.

Chronologie

1625 : Apparition des premiers colons français.
1648 : Traité franco-hollandais signé sur le lieu-dit le Mont des Accords, partageant l’île entre les deux pays.
1703 : Rattachement à la Guadeloupe.
1648-1816 : L’île change sept fois de mains entre Français, Hollandais et Anglais.
1850 : L’île devient port franc.
1963 : Construction de l’aéroport Juliana (partie hollandaise) par l’armée américaine.
1964 : Rattachement au département de la Guadeloupe.
1995 : L’île est ravagée par les cyclones Luis et Marylin.
1999 : L’île est secouée encore une fois par le cyclone Lenny.

Mini glossaire

Saladoïde

Terme utilisé en référence au site de Saladero (Venezuela) pour définir la culture originaire du bassin de l'Orénoque. Datée au début du IIè millénaire av. J.-C.

Arawaks

Désigne un large groupe d’individus faisant partie d’une même famille linguistique. De culture saladoïde, ils se disperseront sur l’arc antillais à partir du VIè siècle av. J.-C. en suivant la voie trinidadienne.

Caraïbes

Une appellation qui remonte aux chroniques européennes servant à définir une culture ayant succédée à celle de saladoïde (Arawak) à partir du début du Ier millénaire après J.-C. On retrouve également les dérivés de Caribs, Kalinas ou Callinagos. Ses membres sont décrites par les chroniques comme « de mœurs guerrières et anthropophages » mais il semblerait que cela relève plus d’une littérature coloniale adaptée plus que d’une vérité réelle puisque à ce jour aucun indice scientifique n’a pu prouver une telle version.



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