Sites Naturels en Martinique : Art & Culture

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Art & Culture en Martinique : Sites Naturels

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PARC NATUREL REGIONAL

Ce parc a la particularité de ne pas être formé d’un seul tenant, mais fractionné entre le nord-ouest et le sud avec une coupure transversale incluant Fort-de-France. S’ajoute à ces deux importantes parties la presqu’île de la Caravelle, au centre-est, qui fut, avec celle de Sainte-Anne, la première formation terrestre de l’île, il y a dix-huit millions d’années. Le parc occupe une superficie totale de 700 km², soit plus des deux tiers du territoire martiniquais. Il englobe donc des sites aussi divers que la forêt tropicale, la côte découpée du sud-est avec la Savane des pétrifications et la pointe des Salines, mais aussi les stations du Diamant et Sainte-Anne ou la montagne Pelée

La Foret

Aujourd’hui, la forêt est un centre d’intérêt qui joue parfaitement son rôle dans les vacances au soleil. C’est un des atouts majeurs de l’île, qui attire un tourisme vert en plein développement. Par souci conservatoire, le public doit donc se montrer vigilant et responsable, et certaines opérations d’informations sont menées, telles que “A l’école de la forêt”, conduite par le ministère de l’Agriculture et l’Office national des forêts.
La forêt est l’une des principales richesses de l’île, sa diversité en fait un objet d’étude considérable pour les scientifiques, et une source d’émerveillement pour les touristes. Alors sachez quitter la plage, entrez dans les bois et découvrez la splendeur des arbres centenaires, la richesse des couleurs et des parfums, les cascades d’eau cachées dans les falaises… Afin de protéger la flore, la faune, les paysages, la géologie, les peuplements forestiers, des réserves biologiques domaniales ont été créées. A ces réserves, l’homme n’a pas accès et encore moins le touriste. Il en existe trois dans les régions naturelles suivantes : la réserve de la montagne Pelée (1540 ha), la réserve des pitons du Carbet (1330 ha), et la réserve du morne Jacob et de la vallée du Lorrain (1330 ha). Ces réserves garantissent un haut niveau de protection pour la nature.

Anse Dufour

Anse-Dufour est un endroit préservé, une petite crique où quelques pêcheurs tirent leurs filets au milieu de l’après-midi, souvent, d’ailleurs, avec l’aide des vacanciers, et ramènent de belles quantités de poissons. Les plongeurs seront gâtés, comme les simples baigneurs, avec un masque et un tuba.
On accède à Anse-Noire depuis Anse-Dufour par une petite promenade de cinq à dix minutes qui fait découvrir cette plage idyllique, uniquement garnie d’un carbet.

Le Diamant

Le Diamant est l’une des communes de prédilection pour l’archéologie précolombienne. On a réussi à remonter le peuplement de la région jusqu’au IVè siècle et les fouilles ont révélé de formidables pièces qui sont actuellement exposées au musée Départemental de Préhistoire et d’Archéologie (Fort-de-France). Parmi celles-ci citons l’écuelle anthropomorphe, le vase à ouïcou (boisson qui s’obtient par la fermentation de patates douces ou de la pulpe de la racine de manioc) ou encore la poterie à tête barrancoïde (nom de la civilisation apparue à partir du VIIIè siècle av. J.-C.).
Le mouvement colonial commence à s’y installer vers la fin du XVIIè siècle (église en 1684). Mais lorsqu’il s’agit d’évoquer le passé colonial de la région, on ne peut s’empêcher de penser à l’habitation O’Mullane (dite maison de Gaoulé) et à son célèbre rocher du Diamant.
En 1717, les habitants organisèrent la première rébellion ouverte contre la tutelle métropolitaine. Ils étaient mécontents de l’executif royal qui leur faisait obligation de ne commercer qu’avec la France. A l’issue d’un repas servi dans la maison de Gaoulé, alors habitation Bourgeot au quartier O’Mullane, les planteurs séquestrèrent le gouverneur La Varenne et l’intendant Ricouart, représentants du roi de France, avant de les reconduire au bateau à Saint-Pierre, direction La Rochelle et Versailles.
Quant au rocher haut de 176 mètres, les Anglais s’en emparèrent en 1804 afin de le fortifier, le but étant de créer un poste militaire, un peu à l’image de Gibraltar, qui devait renforcer la sécurité du canal de Sainte-Lucie. Leurs efforts seront vains : l’amiral Villeneuve les déloge en 1805 et le projet est abandonné définitivement des deux côtés. Une pointe privilégiée pour la plongée sous-marine et la baignade. Les poissons et espèces marines y sont très nombreux. Quelques émotions fortes dues au roulement des vagues, fréquentes et violentes. Il est d’autre part interdit de s’aventurer sur le rocher, véritable piège à serpents.
Dans la rue principale bordée de palmiers qui longe la mer, les maisons carrées à étages de bois peint, aux toits en tôle ondulée ou en ardoise, construites de bric et de broc, ne trahissent pas l’idée que l’on peut se faire d’une ville des Caraïbes ; pourtant, derrière cet aspect pittoresque s’insinue une réalité moins souriante, de pauvreté et de difficultés économiques.
Les rues sont étroites et plutôt en mauvais état, souvent bordées de fossés destinés à évacuer l’eau qui ruisselle de la colline, ce qui peut s’avérer dangereux le soir pour les distraits. Sur la place de l’église, où chante une chorale le dimanche matin, le marché de fruits et légumes est fréquenté autant par les locaux que par les touristes : on y trouve principalement des bananes, des papayes, des avocats et des mangues. Le Diamant est, pour ses habitants eux-mêmes, une ville où il fait bon vivre, autant grâce à la beauté des plages qu’à sa relative tranquillité, l’invasion touristique y restant modérée. Le nom de Diamant attribué à cette partie de l’île vient (sans doute) de l’image de l’îlet tombant à pic dans l’eau, et qui, le premier, reçut ce nom (le rocher du Diamant).

SAINTE LUCE

FORET DE MONTRAVAIL.

Monésie. Ce superbe domaine est un véritable paradis pour les amoureux de la nature. Au détour des sentiers fléchés, ils y découvriront, entre autres, des roches gravées caraïbes datant de l’époque précolombienne.

DE RIVIERE-PILOTE AU MARIN

Une route côtière magnifique offrant, particulièrement dans ce sens, de très beaux points de vue sur le littoral rocheux : le regard se perd en suivant la découpe irrégulière du littoral ; en approchant de Rivière-Pilote, on aperçoit l’énorme rocher mégalithique qui marque l’entrée du village.

Le Marin

La route de la plage, au bord de l’océan garantit au Marin une forte attraction touristique. Seule commune de l’île, avec sa voisine Sainte-Anne, à jouir des deux côtes, Caraïbe et Atlantique, elle draine aujourd’hui une grande affluence. Sa profonde baie, propice au mouillage des bateaux, accueille aujourd’hui un trafic international. En été, l’animation est accrue grâce à un festival, alternant avec la biennale “Marin Village”.

Piton de Crève-Cœur

Dans un environnement de choix, à quelques kilomètres des plus belles plages de la Martinique, partez à l’assaut du piton de Crève-Cœur, en empruntant la D9 vers Sainte-Anne, sur environ 3 km. Tournez au Cap Chevalier et roulez environ 1 km. Prenez à droite ensuite sur 2 km et suivez le chemin non asphalté. Vous pouvez garer votre voiture sur l’aire. Votre marche débute là, sur votre droite, vers le piton culminant à 200 m. Rapidement, vous gagnez un très beau point de vue sur la presqu’île Sud de l’île. Plus loin, toujours en direction de Sainte-Anne, un chapelet de petites anses vous invite à déposer votre serviette de bain et à faire le plein d’énergie.

LE CARBET

La commune du Carbet possède également des trésors géologiques. Notamment dans le secteur de la Rivière-Blanche. Les roches éboulées des pitons du Carbet sont formées de quartzite, biotite (de couleur noire) et d’hypersthène (baguettes rectangulaires de couleur rouille) particulièrement spectaculaires.
Le canal de Beauregard est un parcours d’environ 2 heures de marche le long d’un chemin d’irrigation construit au XVIIIe siècle, baptisé également canal des esclaves. A l’entrée du Carbet, prenez la CD62 à droite. Départ du sentier balisé en jaune et blanc à environ 2 km. Vous pouvez également faire cette balade en partant de Fond-Saint-Denis, où vous garerez sans difficulté votre voiture au bord du canal.

ANSE-TURIN

De Saint-Pierre, on y parvient par un tunnel en découvrant d’abruptes falaises ocre. En sortant vers le Carbet, la route longe la mer sur une côte presque droite, sans criques ni baies, avec l’horizon marin en perspective. Plage des Raisiniers, Anse-Turin, en face de l’entrée du musée, plage Le Coin.

DU PRECHEUR à GRAND-RIVIERE

Au départ du sentier vers Grand-Rivière, la maison Caritan marque le début d’une belle balade au nord de l’île. Suivre le plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées. La forêt abrite une faune peu courante en Martinique, comme l’iguane, la couresse (couleuvre), le dynaste (scarabée). De magnifiques sentiers pour les bons marcheurs, mais aussi pour les promeneurs qui savent goûter le calme à un rythme approprié. Si vous êtes tenté par un parcours un peu plus sportif, le trajet Prêcheur-Grand-Rivière constitue la plus longue et la plus belle des grandes randonnées de Martinique. Il faut une bonne condition physique et une certaine endurance pour aller au bout de ce parcours de 20 km (5h à 6h de marche aller), mais on est récompensé par des paysages fabuleux, par des arbres exotiques, cacaoyers, caféiers, manguiers.
Au lieu-dit "la Grande Savane", vous rencontrerez une des plus intéressantes curiosités de cette randonnée : les sources chaudes, qui jaillissent de terre presque bouillantes. C’est sans doute là le sentier le plus fréquenté, avec ses anses, ses cascades et son charme sauvage. Il comporte quelques passages en rappel. Pour revenir, les randonneurs doivent passer par l’office de tourisme de Grand-Rivière () 05 96 55 73 74) afin de réserver leur retour en yole par des pêcheurs habilités.
En continuant la route vers Grand-Rivière et l’Anse-Couleuvre, la côte rocheuse est noir ébène et les vagues submergent fréquemment les rochers pour venir lécher la route. Le paysage change alors radicalement pour faire place à des falaises. On débouche ensuite sur l’Anse-Céron, où l’on trouve un spot de surf fort prisé, les vagues étant régulières et hautes, déroulant, par houle du nord, du nord au sud. Seuls les connaisseurs et les pratiquants déjà confirmés se risquent sur ce spot. Le site de l’Anse-Céron est par ailleurs fort beau, avec une allée bordée de grands cocotiers.
Vous ne manquerez pas de visiter l’habitation Céron à partir de l’arbre "zamana". L’Anse-Céron est le site le plus surprenant de la commune de Prêcheur. Une anse du Céron est déjà mentionnée en 1658 et figure sur une carte anglaise de 1775. Une vraie plage publique s’étend le long de la RD10, sur la côte Caraïbe. Une route cimentée conduit jusqu’à l’Anse-Couleuvre, à partir de laquelle vous pourrez faire la superbe balade à pied ou en bateau menant jusqu’à Grand-Rivière.

La mangrove du Lamentin

La mangrove de la Martinique est une des plus vastes des Petites Antilles, couvrant une partie importante des 350 km du littoral martiniquais. La majeure partie de cette riche zone écologique se trouve au Lamentin dont le bord de mer est constitué à 90% de mangrove. La plupart des éléments de la faune marine, maillon de la chaîne alimentaire se trouvent dans cette mangrove.
Le Lamentin partage en ce lieu un stock de poissons et de crustacées qui, après un séjour plus ou moins long, rejoindront nos hauts fonds puis l'océan. En abordant cette forêt à partir de la mer que l'on aperçoit à quel point les " Mangles rouges " ou " Mangles noirs ", sont des arbres habitués à vivre et à " respirer " dans l'eau de mer ou l'eau saumâtre. Ils forment une barrière qui gagne chaque année sur la mer.
Certains prestataires proposent de découvrir cette mangrove en kayak de mer. Voir Rubrique Loisirs.

LE FRANCOIS

En sortant du François, les bananeraies constituent l’unique décor naturel. On suit la direction du Vauclin (à 12 km), puis on tourne pour prendre la D16 vers Bois-Soldat, en suivant les panneaux. De la route, le panorama, sur les îlets d’un côté, et la montagne de l’autre, est magnifique. Du François, pour aller visiter l’habitation Clément, il faut prendre à droite, direction Saint-Esprit. Indispensable pour n’avoir pas à rougir d’être venu jusqu’ici sans voir les fameux fonds blancs, une escapade en bateau qui s’accompagne de la traditionnelle dégustation de punch dans un cadre idyllique, avant un repas sur les îlets.

MACOUBA

Le panneau “Bienvenue à Macouba”, est caché dans la végétation luxuriante. Un petit lotissement de maisons en bois et en dur, de style créole, se dresse à l’entrée du hameau, composé de quelques petites maisons au bord de la route. Une ambiance pas plus gaie que cela, dans un village certes rustique, dépourvu de structures touristiques.
Pour se distraire, un Leader Price et une épicerie Crosonok, sur la route du Lorrain.
En quittant Macouba vers Grand-Rivière, la végétation reprend ses droits, très dense et presque écrasante, dans un paysage impressionnant, formé de falaises abruptes et de vallées encaissées (la vallée de la rivière Macouba).
C’est le coin le plus sauvage de l’île ; faites une halte au point de vue sur la droite, au-dessus de la mer : on y accède par un escalier, offrant un des rares points de vue dégagés sur cette voie sinueuse, immergée dans la verdure.
Quelques passages d’apparence périlleuse sur des ponts de tôle, vous donneront l’impression de participer au Camel Trophée ou à un ultime épisode des Aventuriers de l’arche perdue.
Les nuits dans le coin sont plutôt bruyantes à cause des coassements de grenouilles et autres bestioles, qui font autrement plus de bruit que les grillons du sud de l’île.

Fonds St Denis

Eloignée de la mer et des voies de passage, Fond-Saint-Denis est la ville la plus verte de la Martinique, dans un environnement botanique chlorophyllé. Sans activités ni distractions, la commune s’est encore dépeuplée depuis dix ans. Nombre de touristes s’y arrêtent cependant pour sa fraîcheur et son charme botanique.
Un petit escalier abrupt pour déboucher sur un petit pont de bois permettant de l’admirer. Le chemin, depuis Deux-Choux, se transforme véritablement en route de gorges après le site de la cascade, avec une falaise très escarpée montant jusqu’au ciel. Entre la route de la Trace et Saint-Pierre, c’est un village dans la nature, à flanc de colline, tout comme les cultures, spectaculaires ; le tout au milieu d’une végétation touffue et fleurie. L’église comme le cimetière sont colorés, et la place Jules-Pain, qui porte le nom d’un ancien maire, au centre du village, avec sa fontaine, est bien jolie. Face à l’église, le monument aux morts a un titre de gloire : c’est le plus petit de France.

AJOUPA BOUILLON

LA CASCADE DE SAUT-GENDARME.

Son nom provient d’une chute qu’aurait faite un gendarme monté de Saint-Pierre lors de son escalade. C’est un lieu idéal pour le pique-nique, ou pour la promenade, au cœur de la forêt. L’eau omniprésente permet à une flore exubérante de naître, et rafraîchira les randonneurs. La cascade, haute de plus de dix mètres, est magnifique. Elle est située à un kilomètre du carrefour de Deux-Choux sur la départementale N° 1 en direction de Fond-Saint-Denis. Attention au risque de remontée brutale de la rivière, en période de fortes pluies ! Promenade vers la montagne Pelée par la route de Trianon ou de morne Calebasse. Intéressante promenade à Saut-Babin. La route est très pentue et il vous faudra un bon équipement, et une bonne condition physique, pour y accéder à pied.

La Montagne Pelée

Point culminant de l’île, la montagne Pelée inspire encore aujourd’hui le respect et la crainte des habitants. C’est aussi un environnement touristique de choix pour le randonneur. Peu après l’Auberge de la Montagne Pelée, vous trouverez une fontaine contemporaine, pierre surmontée d’une structure métallique, placée face à la montagne. Le sentier qui mène au sommet est proche, l’ascension sans complication majeure par beau temps (rebrousser chemin si l’orage menace), le panorama est presque en permanence superbe.



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Ce parc a la particularité de ne pas être formé d’un seul tenant, mais fractionné entre le nord-ouest et le sud avec une coupure transversale incluant Fort-de-France.