Galeries d'Art en Martinique : Art & Culture

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Art & Culture en Martinique : Galeries d'Art

Galeries d'Art en Martinique : Art & Culture

Depuis quelques années la Martinique peut se targuer d’offrir à l’œil du public, de plus en plus large et connaisseur, de multiples possibilités de découvrir, au fil de nombreuses expositions, quantité de peintres et de plasticiens du monde pictural en Martinique. Ils sont natifs de l’île, parfois seulement résidents depuis de nombreuses années, autodidactes ou solidement formés grâce à l’enseignement d’écoles d’art, sur place ou ailleurs. Qu’ils soient figuratifs, voire naïfs, tournés vers le symbolisme ou résolument vers la recherche contemporaine, ils sont indépendants ou regroupés au sein de mouvements fédérateurs.

Un peu d’histoire

La peinture et la sculpture n’ont pas d’identité propre en Martinique, ce qui peut s’expliquer par le fait que les esclaves n’avaient pas de pratique picturale (contrairement à l’artisanat d’art traditionnel), et que les colons esclavagistes gardaient un contact permanent avec la métropole sur le plan culturel et artistique, et ce jusqu’au XIXè siècle. De 1887 à 1927, ce sont les peintres officiels de la Marine qui vont peindre les paysages et certains aspects de la vie quotidienne dans les îles. On peut retrouver ces œuvres au musée de la Marine de Paris et de La Rochelle.

A partir de 1937, le professeur Paul Bally commence à enseigner le dessin et la peinture au lycée de Fort-de-France. La Seconde Guerre mondiale a joué un rôle déterminant dans le domaine des arts plastiques en Martinique. En effet, le blocus maritime a immobilisé sur place différents artistes européens (Denuisière, Baldjean…) qui vont en profiter pour créer leurs ateliers de peinture et de sculpture ouverts à tous. Le style prédominant était le réalisme romantique, voire l’exotisme. A la fin de la guerre, se créa l’école des Arts appliqués, ultérieurement rattachée au lycée technique de Fort-de-France qui préparait au Conservatoire des Arts et Métiers. En 1945, Messieurs Honorien, Mystille et Tiquant vont concrétiser un nouveau mouvement pictural Atelier 45, qui s’inspirera beaucoup du contexte politico-culturel du moment. En effet, c’est à cette époque que l’on voit apparaître, entre autres, la revue Tropiques, fondée par Aimé Césaire, qui présente une étude de la société martiniquaise (toujours d’actualité) et le mouvement littéraire qui le fit découvrir ainsi que Joseph Zobel.

En 1950, un nouveau mouvement pictural est en train de se structurer. Il s’agit du Groupement des artistes martiniquais, avec à sa tête Marie-Thérèse Julien. C’est cette année qu’à eu lieu l’exposition intitulée : le Salon des réalités martiniquaises à la Maison de la culture de Fort-de-France. En 1951, une polémique apparaît entre l’Atelier 45 et le Groupement des artistes martiniquais, le résultat en fut la dissolution de l’Atelier 45 en 1955.

Dans les années 1960, certains peintres décident de changer de style, tel Hector Charpentier (père) ou Marie-Thérèse Julien, dont les œuvres présentent une tendance au symbolisme et au mysticisme. On trouve également quelques peintres naïfs qui peignent des scènes de pêche, des paysages, dont les couleurs vives sont très proches de la réalité. Il existe aussi à cette période, des artistes qui s’expriment dans l’artisanat d’art local, comme Joseph, dit Khoko René-Corail, qui, dans son travail, utilise les matières locales : bambou, sable…

Certains artistes, qui poursuivaient des études d’art en France, reviennent en Martinique et remettent en question la formation classique qu’ils ont reçue. En effet, ils désirent mettre leur propre identité martiniquaise dans leurs œuvres, ce qui débouche sur les courants du symbolisme et du surréalisme. Il faut également rappeler l’influence du courant de la Négritude et la tenue du Festival des Arts nègres (1967).

En 1970, on voit apparaître une certaine « pédagogie » artistique qui se concrétise dans des structures culturelles telles que le Sermac (Service municipal d’action culturelle de la ville de Fort-de-France) où des professeurs enseignent aux jeunes différentes disciplines : poterie, céramique, sérigraphie, peinture, sculpture… Il en est de même avec la création, en 1983, du GEP (Groupement d’expression plastique), qui a pour vocation de contribuer à la promotion de la peinture et de la sculpture martiniquaise et caribéenne.

En 1984, d’autres artistes se réunissent pour créer le groupe Fwomaje, qui se veut le représentant du carrefour des cultures européennes, caribéenne, africaine, asiatique… Ces dernières années, on assiste à l’explosion dans le domaine des arts plastiques, les expositions se multiplient, des associations voient le jour…

Les peintres du paysage martiniquais

Dans le paysage pictural actuel en Martinique et dans les grandes lignes, on constate qu’il existe un foisonnement d’expositions tout au long de l’année avec des périodes de pointe pendant les mois de mai et juin. Un certain nombre de peintres font partie du paysage pictural et présentent régulièrement un travail reconnu et abouti. Plusieurs types de mouvement ou d’expression sont représentés par les peintres : figuratifs naïfs, figurabstractionistes, expression très contemporaine, pour certains, empreinte d’esclavagisme… Le panel est réel et varié.

Victor Anicet

Plasticien et céramiste, né en 1938 au Marigot, commune du Nord atlantique. Il évoque dans sa peinture le nègre marron, des nègres courages, des nègres rebelles… Il crée des objets qui parlent de la Martinique, de l’histoire des Amérindiens… En 1984, il crée, avec d’autres artistes, le groupe Fwomaje. Il expose en France et dans les Caraïbes.

Hervé Beuze

Artiste plasticien martiniquais diplômé de l’Ecole régionale d’arts plastiques de la Martinique et dont les travaux englobent aussi bien la sculpture, la peinture et l’installation que le design graphique, d’objet et d’espace. Créateur multiforme, Hervé Beuze a d’autres domaines de prédilection, dont la conception et la réalisation de décors, de costumes et d’accessoires pour le spectacle vivant (théâtre, musique et danse) et pour le carnaval (travestis et groupes à pied), ainsi que le dessin : dessins d’assises, illustration, bandes dessinées, logotypes, dessin animé et infographie.

Henri Guédon

Plasticien né le 22 mai 1944 en Martinique. Il a réalisé de nombreuses expositions personnelles et collectives : art mural, et installations en France et à l’étranger, sculptures sonores et percussions. Quelques exemples de ses réalisations : 1989, réalisation d’une mosaïque pour le ministère des Dom-Tom ; création d’une grotte des Antilles au Musée de l’Homme à Paris.

Hector Charpentier

Plasticien, né en 1950 à Fort-de-France. Il se définit aujourd’hui comme le fondateur de la « figurabstraction », association de figuratif et de l’abstrait. Il peint volontiers la femme noire. Il expose dans les Caraïbes.

Patricia Donatien

Plasticienne, née à Fort-de-France. Elle fait partie du groupe Totem, fondé en 1983 dans un esprit de recherche et de novation. Elle est une spécialiste de l’art plastique afro-américain et afro-caraïbe. Elle expose dans les Caraïbes et aux Etats-Unis.

Habdaphaï

Peintre, né en 1960 à Fort-de-France, l’un des plus connus de Martinique. Il expose énormément en Martinique et dans les Caraïbes.

Joël Zobel

Décorateur de formation, Joël Zobel se passionne très tôt en tant qu’amateur pour la photographie. Il accumule les clichés par milliers avant de se décider à livrer son travail au public, pour la première fois en 1996, dans le cadre d’une exposition collective autour du thème de la musique, à la Art Galerie à Fort-de-France.

Xavier Barthe

Plasticien, né en 1964 à Dakar. Par la magie de ses doigts et de son imagination, les cosses de flamboyant, les racines de palétuvier, les galets, les morceaux d’épaves, les bouts de ferraille rouillée se métamorphosent en tableaux et en sculptures, tantôt figuratifs tantôt abstraits. Il redonne une seconde vie, un goût d’éternité en sublimant les outrages du temps et des éléments.

Claude Cauquil

Après des études pour enseigner les arts appliqués, Claude Cauquil tourne le dos à l’enseignement pour se consacrer entièrement à la pratique. Il mène plusieurs recherches parallèles : ses sculptures et des architectures sous forme de tressages, ainsi que des peintures ou le portrait est omniprésent. Claude Cauquil a également réalisé de nombreuses fresques en Martinique et à Porto Rico.

Pour plus de renseignements sur la culture insulaire et en particulier les Caraïbes ïle en ïle


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