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Découverte de la Dominique : Géographie

Géographie

La Dominique est située entre les îles françaises de la Guadeloupe (au nord) et de la Martinique (au sud). A ne pas confondre avec la République dominicaine ! Elle fait partie des îles sous le vent avec 29 miles (47 km) du nord au sud et 16 miles (26 km) de large pour une superficie de 290 miles (780 km2). Roseau, la capitale se situe sur la côte sud-ouest. La chaîne de montagnes s’étend du nord au sud avec en moyenne une altitude de 3 000 pieds (1 000 m), dont la plus haute est Morne Diablotin à 1 447 m, suivie par Trois-Pitons à 1 387 m. Une faible activité volcanique est perceptible à différents endroits, dont la Vallée de la Désolation et le lac bouillonnant à 701 m au-dessus du niveau de la mer, tous les deux se situant dans le site du patrimoine mondial. Ce lac s’est formé dans le cratère du volcan, et une pression très importante, provoquée par des gaz qui s’échappent, peut faire monter le niveau d’eau de 1 m ou plus. Les alizés venant de l’Atlantique soufflent au-dessus des montagnes et provoquent près de 762 cm de précipitations annuelles. La température est presque constante toute l’année, avoisinant 30 °C en été, accompagnée une humidité importante.

L’apparition de la vie

Les plantes commencèrent à prendre racine avant même la fin de l’activité volcanique, il y a 45 000 ans. Différentes théories ont été émises pour expliquer l’origine de la vie en Dominique. Les fruits et les graines viennent probablement des côtes du Venezuela et ont été apportés par des courants. A l’origine, les graines et les fruits traversèrent l’océan, d’Afrique du Sud vers l’Amérique du Sud. Ensuite, une partie a descendu l’Orénoque puis a suivi les courants jusque dans les Caraïbes. Ces graines avaient des enveloppes sèches, qui leur ont permis de rester longtemps dans l’eau puis de germer sur un sol fertile. Par la suite, Christophe Colomb a introduit les mangues, les fruits à pain et les noix de coco. Les rafales de vents violents et les cyclones ont probablement transporté des animaux comme les oiseaux, les insectes, et les chauves-souris, qui jouent un rôle important dans la pollinisation. De plus, les mouvements des oiseaux étaient faciles le long des côtes des îles de la Caraïbe. Quelques insectes et reptiles arrivèrent grâce aux courants marins, en dérivant sur des troncs d’arbres ou autres. Les grenouilles, les serpents, les lézards, les rats, les souris ainsi que les agoutis furent apportés accidentellement sur les embarcations des Indiens arawaks ou caraïbes.

Faune

Les oiseaux

Cent soixante-six espèces d’oiseaux sont répertoriées en Dominique. Le roi souverain en est bien sûr le Sisserou ou perroquet impérial. Emblème de l’île, il est représenté sur le drapeau national. Sur la cime des arbres vous pourrez aussi observer le Jacko, autre perroquet, à cou rouge. Ils sont tous deux protégés par la loi sur la protection des forêts. Ils vivent dans la région du Morne Diablotin, où leur observation nécessite une randonnée d’au moins une journée, avec un guide. Sinon, on se contentera de les voir en cage, au Jardin botanique de Roseau. D’autres oiseaux sont reconnaissables, comme les siffleurs des montagnes et leur trémolo particulier ou les aigles nommés malfinis et leur cri strident lors de leur survol dans la vallée.

Plus petits, les rossignols nidifiant dans les toitures, les oiseaux trembleurs et autres sucriers (Bananaquit) compléteront avec les colibris multicolores leur merveilleux ballet autour des nombreuses fleurs tropicales… Le coucou-manioc ou « mangrove Cuckoo », les grives, le gros-bec, le ramier et la perdrix viennent ensuite. Près des rivières, vous verrez le héron ou crabier, cherchant les crustacés sous les rochers. Sur la mer vous aurez la chance de voir le « bayas » ou « sandpiper », l’oiseau moucheté, des grandes frégates et autres pélicans et occasionnellement l’aigle des mers planant au-dessus des bancs de poissons.

Crustacés et reptiles

Dans les rivières, on trouve écrevisses, crabes, mulets, mountain-chicken (grosses grenouilles très appréciées pour leurs délicieuses cuisses). Parmi les reptiles, on trouve des lézards (Zandoli), des iguanes – protégés – et cinq sortes de serpents non venimeux. Les espèces non protégées sont chassées de septembre à février. On recense aussi cinq autres espèces de serpents non venimeux dont le plus impressionnant est le boa constricteur.

Les tortues de mer

Les balades d’observation des tortues (même la nuit lors des pontes) et leur protection sont assurées par une association très dynamique sous la houlette d’un Irlandais, Rowan Byrne, biologiste marin, passionné par les tortues. Il saura vous transmettre son intérêt pour ces tortues de mer appelées « Hawksbill », « Leatherback » ou encore « « Green turtle »« . Il organise également, localement, des activités éducatives de recherches et de protection car les Caribéens sont friands de viande de tortues ou d’œufs de tortues. Grâce à ses actions très dynamiques dans l‘île, il arrive à faire respecter ses tortues magnifiques qui viennent mettre bas sur la côte est de l’île ! La saison des pontes se situe entre fin mars et octobre.

Les baleines

Les baleines ont choisi les eaux de la Dominique parce qu’elles sont non polluées et silencieuses ; Les mères baleines arrivent avec leur petit baleineau et ont mission de l’engraisser pendant quelques mois et de lui apprendre les rudiments de la vie avant de repartir vers les eaux plus froides du Canada ou autres pays ! Plusieurs sociétés organisent des excursions en bateau à la découverte des cétacés, dont on a recensé sept espèces (ainsi que onze espèces de dauphins) dans les eaux de la Dominique. La clarté des eaux, la beauté des paysages et la taille impressionnante des animaux font de l’expérience un grand moment.