Sites Naturels en guadeloupe : Art & Culture

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Art & Culture : Sites Naturels en guadeloupe

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Le Parc national

Parc national de la Guadeloupe Saint-Claude 05 90 80 86 00 Sa gestion est naturellement confiée à l’Office national des forêts (ONF) puisque la majeure partie du parc est constituée de forêts publiques dont elle a la charge. Paradis de sentiers de randonnée (300 km), on y trouve des aires de repos, de pique-nique ou encore des maisons présentant les différentes richesses du parc (Maison de la Forêt, du Volcan…). Situé au cœur de la Basse-Terre, dans le massif montagneux, le parc couvre une superficie de 17 300 hectares. Sa principale richesse est la forêt, ou plutôt les forêts : en un espace relativement réduit, il présente toutes les nuances de la forêt antillaise, de la plus humide, connue sous le nom de « forêt de la pluie », à la plus aride, proche de la savane, que l’on trouve en altitude. Il s’agit donc d’un lieu d’étude précieux et encore largement inconnu, et d’un paysage enchanteur, perpétuellement changeant. On y recense plus de 300 espèces d’arbres, les plus impressionnants se trouvant dans la zone de forêt de la pluie. Parmi ces variétés on dénombre des bois précieux, que l’ONF réimplante après plusieurs siècles de surexploitation comme par exemple l’acajou, le laurier-rose ou encore le courbaril. La forêt de la pluie offre le spectacle d’une végétation inextricable, par la multitude des essences et leur disposition en strates. Quelle que soit la hauteur où se porte le regard, la végétation est abondante. A plus de 30 m de haut, la cime des plus grands arbres forme un véritable rideau de verdure, appelé canopée.

Un peu plus bas, à une vingtaine de mètres, des arbres plus modestes déploient leur feuillage pour recueillir la lumière passant à travers la canopée. Enfin, au sol, le spectacle est assuré par de jeunes pousses d’arbres, des arbustes et des fougères. On peut aussi y admirer les enchevêtrements de racines qui soutiennent les géants de la forêt : en effet, celles-ci s’étendent largement autour de la base du tronc, assurant leur stabilité malgré le terrain humide. Ces racines peuvent être creuses, elles sont dites alors « racines-échasses » (celles du palétuvier jaune), ou bien pleines, comme de petits murets de bois, ce sont alors des contreforts (les racines de l’acomat boucan). Dans tous les cas, le spectacle est impressionnant. Entre ces différentes strates de végétation s’étendent des plantes épiphytes – c’est-à-dire grimpantes, accrochées aux troncs des arbres – qui croissent sans les parasiter. Ces plantes, vertes ou fleuries, et leurs racines formant des lianes, contribuent à l’ambiance visuelle unique de la forêt de la pluie.

La faune du parc présente relativement moins d’intérêt. Elle était, comme souvent dans les îles, moins riche que celle du continent voisin, et a de plus souffert de la chasse. Ce n’est que depuis la création du parc national que celle-ci est interdite ; on espère ainsi voir se développer les espèces locales, parmi lesquelles le pic noir de Guadeloupe (ou tapeur), qui n’existe que dans cette région du monde, ou le racoon (raton laveur de Guadeloupe). Ce lointain cousin des ours (un procyonidé, pour les puristes), probablement ramené du continent nord-américain au XIXe siècle, est aujourd’hui la mascotte du parc et très populaire dans toute la Guadeloupe (il existe de nombreux produits à son effigie). Ce n’est que justice, si l’on se réfère à l’allure sympathique de cette petite boule de poils (d’un mètre de long) qui s’apprivoise très facilement.

Le parc n’a pas seulement un intérêt scientifique ou touristique ; il constitue en effet une précieuse réserve d’eau, dont l’île a de plus en plus besoin. Quelques-uns des plus beaux sites de Guadeloupe, comme la Soufrière ou les chutes de Carbet, sont situés dans l’enceinte du parc. Ils se trouvent ainsi protégés par la réglementation des parcs nationaux, malgré leur forte fréquentation touristique.

La dynamique engendrée par l’ouverture du parc a permis la création d’autres espaces protégés dans la même zone. Au nord du parc se trouve la réserve naturelle des Pitons du Nord ; à l’ouest, celle de Beaugendre. Particulièrement remarquables pour leur flore, ces zones restent ouvertes à la chasse. La réserve du Grand Cul-de-Sac Marin a été créée pour protéger le littoral à proximité de Pointe-à-Pitre.

Le milieu naturel y est en effet menacé par le développement de l’agglomération ; c’est le cas pour la mangrove. Le milieu marin environnant est également protégé et des promenades en bateau – destinées à sensibiliser le public sur les dangers qui menacent le site – sont organisées sous l’égide du parc. Enfin, la réserve Cousteau, autour des îlets Pigeon, a pour vocation de protéger des fonds marins d’un grand intérêt. C’est ainsi qu’ont été immergés des « corps morts » destinés à l’arrimage des bateaux de plaisance ou de plongée.

On évite par ce moyen que les ancres n’endommagent gravement les bancs de coraux. Les communes voisines du parc tentent de concilier développement (notamment celui des infrastructures touristiques) et préservation de l’environnement. Ce souci s’étend à l’agriculture, avec les tentatives de réimplantation des cultures traditionnelles actuellement en cours (café, cacao ou vanille). Tous ces efforts s’intègrent dans le cadre de l’effort régional de protection de l’environnement, mais aussi mondial, avec la participation au programme biosphère de l’Unesco.

Sur terre. Vedette incontestée du parc national, le raton laveur appelé racoon, très recherché par les braconniers, a trouvé refuge au cœur de l’île de la Basse-Terre. Le crabier-bois ou crabier grosse-tête, est un oiseau devenu rare dans la Caraïbe, et qui s’est également réfugié à Basse-Terre ; il accompagne le ramier bleu, la perdrix rouge et le mélanerpe tapeur.

Vous observerez également des tortues terrestres, des iguanes (présents aussi sur l’îlet Petite-Terre), des agoutis (gros rongeurs voisins du rat et du lapin). L’avifaune, moins abondante depuis le cyclone Hugo, est particulièrement intéressante dans la réserve naturelle. On y trouve des oiseaux de mer (sternes, frégates, pélicans bruns), des oiseaux d’eau douce (poules d’eau, martins-pêcheurs) ou terrestres (passereaux), sédentaires ou migrateurs. La forêt abrite un grand nombre d’insectivores dont le pic noir ou tapeur (Melanerpes herminieri, espèce endémique de la Guadeloupe). En milieu marin, mis à part les très nombreuses espèces de poissons (diodon, mombin, poisson-papillon, poisson-perroquet, poisson-chirurgien, ange, sergent-major, coffre…) et d’invertébrés (oursins, lambis, étoiles de mer…), les animaux les plus remarquables restent les tortues marines qu’il est très rare de rencontrer. La chasse et le braconnage ont entraîné la disparition du flamant rose et du lamantin, mammifère marin menacé d’extinction dans toute la Caraïbe.

Si on vous laisse entendre que les moustiques sont prêts à se jeter dans vos draps, croyez-le, ce n’est pas une image folklorique. La lutte contre ces belliqueuses bestioles est impitoyable, et il vaut mieux être armé pour répondre à leurs attaques. Crèmes et lotions antimoustiques vous paraîtront assez rapidement indispensables, car même si vous jugez inoffensives les petites rougeurs occasionnées par leurs cousins métropolitains, les piqûres des moustiques antillais n’ont rien de banal.

D’autres insectes, répandus mais inoffensifs, sortent de l’ombre : le ravet et la blatte américaine. Ils pourraient être les seuls survivants en cas de catastrophe nucléaire. Les blattes existaient avant les dinosaures, il y a 350 millions d’années. Elles sont toujours là, ayant résisté aux cataclysmes, aux inondations et aux diverses épidémies et destructions. A la nuit tombée, il est fréquent de les voir se faufiler dans les recoins de la chambre ou de la salle de bains. Même si elles vous répugnent, plutôt que de les tuer, laissez-les, elles ne vous feront pas de mal. Ne cherchez pas à les écraser, ce qui n’est d’ailleurs pas si facile. Selon une étude du ministère américain, le cafard est beaucoup plus dangereux mort que vivant. En résumé, cette faune est plus bigarrée que méchante, plus insouciante que dangereuse, hormis ces fameux moustiques qui vous empoisonnent la vie.

Attention à ce que l’on nomme « mille-pattes » ou « scolopendre ». Il ne s’agit pas du tout d’une gentille bestiole comme on peut l’imaginer. Cet insecte a le même effet que le scorpion. Sa piqûre est très douloureuse, voire dangereuse en fonction de la taille de la bête. Plus il est grand, plus l’effet est important. Pour soulager la douleur, il existe deux méthodes : approcher une cigarette allumée près de la piqûre ou au contraire un glaçon. Il faut ensuite se rendre à la pharmacie ou chez un médecin, surtout s’il s’agit d’un enfant ou d’une personne allergique.

Les tortues. Depuis 1991, toutes les tortues de l’archipel guadeloupéen sont protégées par la législation française : interdiction totale de capture, de transport, de vente des tortues et de leurs œufs. Elles ne sont plus très nombreuses dans les eaux des Caraïbes qui constituent pourtant un site de choix. Après avoir été mangées à toutes les sauces, abattues pour leur carapace, et recherchées pour leurs œufs qui donnent, paraît-il, de merveilleuses omelettes, on s’est enfin rendu compte que la race menaçait de s’éteindre. On trouve encore, en parfaite illégalité, des vendeurs d’écaille et de petites cases-restaurants où l’on pourra vous proposer un plat à base de tortue. Il est bien sûr recommandé de mépriser ce commerce vil et d’encourager, en revanche leur protection : si par hasard vous trouvez des œufs ou des bébés, signalez-les au parc national de la Guadeloupe à Saint-Claude ou à Baie-Mahault ( 05 90 26 10 58), dans le secteur du Grand Cul-de-Sac-Marin. Les différentes variétés que l’on peut encore rencontrer sont la tortue caouanne, olivâtre ou cul-rond, verte, et la belle tortue luth qui se nourrit de méduses, et dont certaines s’étouffent en confondant des sacs en plastique flottants avec leur repas préféré.

Tout autour de la Soufrière, mousses, lycopodes et ananas sauvages tapissent le sol. Le parc zoologique et botanique (à 20 minutes de Pointe-à-Pitre et à une heure de Basse-Terre), offre un éventail représentatif de la flore des îles, avec de nombreuses fougères, choux-palmistes, châtaigniers petites-feuilles, acajous blancs, gommiers blancs, lauriers-roses de montagne et bois bandé. Dans la forêt marécageuse, la végétation est dominée par le mangle-médaille qui présente à la base du tronc de puissants contreforts en forme de palettes.

D’autres merveilles encore attendent le marcheur sagace : le palétuvier jaune et ses grosses racines apparentes donnent l’impression qu’il essaie de bouger, les racines palmées de l’acomat boucan, derrière lesquelles les Caraïbes se cachaient et faisaient leurs barbecues, le bois-côtelette et ses feuilles aux superbes courbes symétriques, le bois bandé ou bois rouge, qui compose le parquet des belles maisons créoles et dont l’écorce, réduite en poudre, est utilisée comme la mandragore pour revigorer l’appétit sexuel masculin.

Près du littoral, et notamment autour de la mince bande qui sépare Basse-Terre de Grande-Terre, se développe la mangrove, végétation typique des marécages tropicaux, où poussent les palétuviers, la mangle rouge et la mangle blanche. On rencontre d’autres espèces tropicales : à côté des inévitables cocotiers, le palmier royal, le fromager, le frangipanier, le flamboyant – cher aux poètes et aux âmes romantiques pour ses fleurs rouges au vif éclat et qui appartient à la famille des césalpiniacées – et, près du littoral, le mancenillier et le raisinier. Les fleurs offrent un spectacle multicolore qui fait rêver le métropolitain : hibiscus, bougainvillées, anthuriums et autres espèces plus communes répandent leurs parfums et leurs couleurs.

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Situé au cœur de la Basse-Terre, dans le massif montagneux, le parc couvre une superficie de 17 300 hectares. Sa principale richesse est la forêt