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Découverte : Histoire de Saint Vincent

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Histoire

Les Ciboney, le premier peuple à avoir découvert Saint-Vincent-et-les-Grenadines, sont arrivés à bord de petites embarcations en provenance d’Amérique du Sud. Les Ciboney s’installèrent à Saint-Vincent-et-les-Grenadines bien avant l’existence des premiers pharaons, puis arrivèrent les Arawaks, peuple pacifique amenant ses méthodes de cultures rudimentaires et ses talents de pêcheurs. Juste avant la découverte de la Caraïbe par les Européens le peuple caraïbe débarqua à Saint-Vincent et repoussa les Arawaks vers le nord de la Caraïbe.

Le 22 janvier 1498, l’île de Saint-Vincent fut découverte par Christophe Colomb. (Elle doit son nom à Saint-Vincent que l’on fêtait ce jour-là.) L’île, habitée par les Caraïbes, était - avec la Dominique - le repaire le plus important de cette population indienne. C’est pour cette raison que ni les colons français, ni les colons anglais ne purent s’y installer. Saint-Vincent était le point de départ des invasions caraïbes contre les établissements européens des îles voisines ; en conséquence ces populations eurent à subir des expéditions punitives comme celle que Du Parquet envoya contre eux, en 1654, après le massacre de deux missionnaires et de jeunes Français.

En 1660, les Caraïbes se virent confirmer leurs droits sur l’île, à la suite d’un arrangement général avec les Anglais et les Français. Aussi la concession qui avait été octroyée par Charles Ier, roi d’Angleterre, au comte de Carliste demeura-t-elle lettre morte, ainsi que le traité selon lequel ces derniers se reconnaissaient comme étant les sujets du roi d’Angleterre.

Mais les Caraïbes, qui avaient été chassés de la Guadeloupe, de la Martinique, de Sainte-Lucie et de Marie-Galante, se réfugièrent à Saint-Vincent en grand nombre. Les nègres «marrons » les rejoignirent, s’allièrent à eux et les surpassèrent bientôt en nombre, adoptant leurs usages et formant la curieuse race des Noirs caraïbes qui devait bientôt prédominer.
Quelques colons français s’y établirent, tandis que les Anglais firent une tentative, dans la première moitié du XVIIIe siècle, pour coloniser l’île dont la neutralité fut réaffirmée par le traité d’Aix-la-Chapelle, en 1748. Incluse en fait dans le gouvernement général des îles du vent, elle accueillit un nombre grandissant de Français mais le général Monkton s’en empara en 1762, et le traité de Paris en fit une possession britannique.

Le partage des terres donna lieu à de nombreux incidents, les Caraïbes refusant toute allégeance au roi d’Angleterre. Battus par les troupes envoyées d’Amérique du Nord, ils se soumirent en 1773 et en échange, de larges réserves leur furent reconnues dans le Nord de l’île. Pendant la guerre de l’Indépendance, les Français s’emparèrent de Saint-Vincent (1779), mais le traité de Versailles la rendit à l’Angleterre en 1783. En 1795, à l’instigation de Victor Hugues, les Caraïbes se révoltèrent et menèrent, comme à Sainte-Lucie, une «guerre de brigands », brûlant les plantations, ravageant les habitations, assassinant les colons dont les survivants se trouvèrent enfermés dans Kingstown. En juin 1796, sir Ralph Abercromby écrasa l’insurrection. Les Noirs Caraïbes furent d’abord internés à l’île de Balliceaux puis déportés à l’île de Ruantan, dans la baie du Honduras. Leurs terres furent confisquées au profil de la couronne et concédées à des particuliers. Les quelques Jaunes Caraïbes restés sur Saint-Vincent se retirèrent dans la région inaccessible du nord de l’île près de Sandy Bay où leurs descendants vivent aujourd’hui au sein du Black Caribs Community.

Depuis cette époque, l’île de Saint-Vincent demeura possession britannique. De 1956 à 1963 elle adhéra à l’ex-fédération des Antilles britanniques. En 1902, elle fut ravagée par l’éruption volcanique de la Soufrière qui eut lieu en même temps que celle de la Montagne Pelée de la Martinique. En 1969, l’archipel devint un Etat associé à la couronne britannique. Dix ans après, le 27 octobre 1979, Saint-Vincent-et-les-Grenadines devint complètement indépendant.

Saint-Vincent-et-les-Grenadines compte aujourd’hui environ 120 000 habitants soit une densité de 308,02 habitants/km2. La capitale de l’archipel, Kingstown, est située au centre sud de l’île de Saint-Vincent. Depuis son indépendance en 1979 le gouvernement de l’archipel est basé sur le système britannique.

Le 16 septembre 1980, Saint-Vincent-et-les-Grenadines devient membre de l’ONU, et le 14 janvier 1983 membre de l’UNESCO. L’anglais est parlé - avec un accent vincentian - un peu partout sur les îles. La monnaie usuelle est le Dollar East Caribbean, le PNB est de 144,6 millions de dollar US, et le revenu par habitant (1989) est de 1 268 dollars US.

La lecture du drapeau national de Saint-Vincent-et-les-Grenadines donne une interprétation simple, méthodique et clairvoyante de la nature de l’archipel et du peuple qui la compose. La couleur bleu roi reflète les innombrables richesses de la mer qui entoure l’archipel. La couleur jaune or devient l’expression même d’une source de chaleur bienfaitrice et inépuisable : le soleil. La couleur vert nature, symbole de fertilité du sol, enracine le peuple dans son attachement à la terre vincentienne. Les trois losanges verts, situés en plein cœur du bandeau jaune or, indiquent à eux seuls la pluralité des trente-deux îles qui façonnent l’archipel de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

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