Visiter Saint-Kitts et Nevis : Les iles du Nord

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Art & Culture : Sites à visiter

Visite de Saint-Kitts


BASSETERRE.

Capitale de la Fédération Saint-Christophe-et-Niévès. Pierre Belain d’Esnambuc débarqua dans sa baie en 1624, où il trouva une colonie française, qui devait, à l’origine, se rendre à la Guyane. L’île ne faisant que 168 km², sa capitale est plus un village qu’une ville. Pittoresque et relativement bien entretenue, Basseterre dégage un petit charme indéniable. Ses édifices parvenus jusqu’à nos jours, sont les témoins de l’héritage architectural créole, français et anglais de l’île. Des voyageurs nous rapportent des récits très élogieux sur son passé et sa réputation. Lors de votre balade, vous pourrez découvrir tout en observant la population comme des marchands et « poules » ambulants, des écoliers, des groupes de jeunes rigolant entre eux… Souvent vous serez témoin de l’influence britannique, à l’image des cabines téléphoniques qui sont la copie conforme de celles de Londres !

Marché.

Vers le Bay Road (l’embarcadère). Ambiance typique de la Caraïbe : légumes, fruits, vendeurs, etc.

The Circus (Place).

Au croisement des rues Fort et Bank (du ponton, appelé port Zonte, ou de la marina, continuez tout droit). Rappel de Piccadilly Circus londonien, avec son horloge municipale victorienne (1883), et le mémorial de Thomas Berkley, ancien président de l’Assemblée législative. Placez-vous près de l’horloge et contemplez la façade blanche des maisons autour de la place. C’est aujourd’hui le cœur de la ville.

Independance Square.

Juste à l’est de la place « Circus » (suivez la Bank Street). Désignée sou le nom de Pall Mall Square à l’origine, elle fut acquise par le Gouverneur en 1750 et devint rapidement un centre commercial et administratif important. C’est ici qu’arrivaient les esclaves en provenance d’Afrique. Après un regroupage et un tri, ils étaient présentés pour la vente. Elle a été rebaptisée à l’occasion de l’indépendance, en 1983. Elle est encerclée par de très belles maisons de style géorgien, comme l’Independance House. Sur la partie est de la place, vous pourrez voir la cathédrale catholique de l'Immaculée Conception avec ses deux tours sur les côtés.

Treasury Building.

Juste au sud de la place « Circus ». Construit en 1894, elle a été utilisée par le Gouvernement local jusqu’à la Deuxième guerre Mondiale. Passage obligé des commerçants et des nouveaux arrivants de l’époque coloniale, elle symbolise en quelque sorte le faste du commerce maritime d’antan. Le bâtiment de la poste en est très proche. Si vous êtes collectionneur passez par le Philatelic Bureau.

Eglise Anglicane de Saint-Georges.

Prenez le Fort Street au nord qui part du Circus, et tournez à gauche (le Cayon Street). L’église est un bâtiment massif et imposant, dont le style est plus proche de la campagne anglaise que de la Caraïbe. Elle possède un passé tumultueux. Les Anglais construisirent une église à la place de celle édifiée par des Jésuites français en 1670 (Notre-Dame): l’ouvrage anglais fut victime à trois reprises d’incendie et de tremblement de terre. Sa forme actuelle ne date de 1867 et, de plus, elle perdit son clocher lors du tremblement de terre de 1974 ! Visite libre.

Brimstone Hill.

Bay Road Tel : (869) 465 2609 Erigée en 1690 et surnommé le « Gibraltar des Antilles », c’est la forteresse la plus marquante des Caraïbes, et l’une des plus importantes fortifications jamais construites dans la région et aux Amériques. En 1782, commandées par Amiral De Grasse, les forces françaises s’en emparèrent. Pour vous y rendre de Basseterre, suivez la route côtière en direction de Sandy Mount Town (vers le nord), vous verrez ensuite des panneaux. La région est très aride (attention aux coups de soleil !). Le fort occupe une large superficie sur plusieurs niveaux. De son sommet, on a une vue magnifique sur les îles de Saba et de Saint-Eustache. Vous ne manquerez sûrement pas de vous faire prendre une photo auprès du canon pointé en direction de ces îles. Une grande partie a été restaurée et elle abrite un musée qui présente de nombreux documents sur l’histoire de l’ancien fort construit sur les lieux. La forteresse est située en plein parc national, aussi n’est-il pas rare de rencontrer quelques singes dans les méandres de la route qui y donne accès. Le site a été inscrit en 1999 sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité, établi par l’Unesco.

Estridge Easte.

Ancienne fondation scientifique française où l’on étudie les mœurs de singes introduits sur l’île par des chercheurs il y a 300 ans.

Château de Poincy.

Ancienne demeure des gouverneurs français de Saint-Kitts. On peut la visiter après avoir demandé l’autorisation à l’Office du tourisme.


Visite de Nevis


CHARLESTOWN.

A notre avis, elle offre un visage nettement moins attractif que Basseterre. De nombreuses maisons de l’ère coloniale sont parvenues jusqu’à nos jours mais elles ne sont guères mises en évidences. Il n’y a que le marché de la ville qui anime le bourg. Vous pourrez aussi voir le « waterfront » (bord de mer) qui a été réaménagé avec l’aide financière du Koweit.


Philatelic Bureau.

A deux pas du bureau de l’Office du tourisme. Un paradis pour les philatélistes, avec un grand choix d’enveloppes commémoratives.

Haratio Nelson Museum.

Box 563 (au sud de la ville, près de la Maison du Gouvernement, quartier Belle Vue) (869) Tel : 469 0408 – Fax 469 0274 Ouvert du lundi au vendredi de 09h à 16h et le samedi de 09h à 12h. Entrée 5 US$ (12 EC$). Fondé en 1992 par le couple Abrahams de Pennsylvanie et situé à Bellevue près de la maison du gouvernement, le musée offre la plus large collection d’objets se rapportant au célèbre amiral, dans une exposition intitulée “Nevis au temps de Nelson”. De petites expositions d’intérêt local y sont visibles de temps à autre. Lord Nelson est né à Burnham Thorpe (Norfolk), près de la côte de la mer du Nord (1758) mais c’est à Nevis, alors qu’il n’était que capitaine, qu’il a épousé la Névisienne, Frances (Fanny) Herbert Nisbet, veuve du Dr Nisbet, d’où son lien avec l’île. Napoléon aurait certainement préféré qu’il reste sur l’île après son mariage, ce qui lui aurait, peut-être, évité le désastre d’Aboukir (1798). En effet, c’est après la Révolution Française que sa réputation se forgera.

Cimetière juif et synagogue.

Government Road (du ponton vers le nord). Le cimetière et les tombeaux qu’il renferme sont les témoins d’une époque, au XVIIIe siècle, où, dit-on, 25 % de la population de Charlestown était juive. On prétend qu’Alexandre Hamilton en faisait partie. Chassé du Brésil, ils son arrivés dans la région et ont rapporté avec eux les connaissances techniques des portugais dans le domaine de l’industrie sucrière, comme l’amélioration du processus de raffinage du sucre. Vous verrez sur les tombeaux des écrits en trois langues : anglais, hébreu et portugais. Un sentier pavé, appelé « Jew’s Walk », conduisait, pense-t-on, à l’emplacement de la synagogue, qui a du être construit en 1684, d’après une équipe d’archéologue américain, ce qui en ferait, dans ce cas, le plus ancien de la Caraïbe.

Bath Hôtel et ses sources thermales.

Construit en 1778 par John Huggins, un négociant anglais, ses eaux aux effets vivifiants, dont la réputation était parvenue jusqu’aux îles du nord et en Europe, attiraient la noblesse et la bourgeoisie de l’époque. Parmi ses hôtes, on recense des noms comme Lord Nelson, Samuel Taylor Coleridge et le Prince William Henry, le futur roi William IV.

Parc d’attractions de Caribbean Cove.

Stoney Grove (869) 469 1286. Bateaux tamponneurs, mini-golf, cascades, salle de jeux… Le tout dans une ambiance familiale. Vraiment pour le plaisir des enfants. Il est juste au sud de Charlestown, dans la continuité de Main Street, avant le Haratio Nelson Museum.

Botanical Garden of Nevis (jardin botanique).

Montpelier Estate, Charlestown (à 3 km au sud de la ville, à Cole Hill) (869) 469 3399 ou 3509. Ouvert de 09h00 à 16h00 du lundi au samedi de novembre à avril. De maie à octobre les horaires sont modifiés, il faut appeler. 8 US$ (4 US$ enfants). Le résultat de la volonté d’un américain, Joseph Murphy. Souhaitant construire à l’origine sa maison et la doter d’un des plus jardins de la région, il changea d’avis et en fit un lieu public. Tant mieux pour les amoureux de la nature : s’offre à vous une délicieuse balade sur 8 hectares parmi les bambous, les roses et les orchidées. Vous pouvez également y déjeuner ou vous rafraîchir.

Montpellier House.

C’est dans le jardin de ce site, à l’ombre d’un fromager, que le 11 mars 1787, Lord Nelson épousa Frances (ou Fanny) Herbert Nisbet, native de Nevis et vivant dans le domaine avec son fils Josiah et son oncle, le président du Concile de Nevis. Il fut sous le charme de cette femme qui gérait seule la propriété, qui parlait un français parfait et qui était douée à la musique. Son fils adoptif, Josiah ferra également carrière dans la marine où il sera reconnu pour son courage et sa bravoure. Un des ses deux témoins de mariage a été le Prince William Henry, le futur roi William IV. L’acte de mariage est soigneusement conservé à l’église Saint-John's Fig Tree. Le site a été transformé en hôtel et forme l’une des quatre plantations de l’île reconvertie : LE MONTPELIER PLANTATION INN, P. O. Box 474 Tel : (869) 469 3462 – Fax 469 2932 Les lecteurs de Voici apprendront que la défunte Princesse Diana y a séjourné après son divorce.



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Château de Poincy. Ancienne demeure des gouverneurs français de Saint-Kitts. On peut la visiter après avoir demandé l’autorisation à l’Office du tourisme.